Espagne : un Marocain dans un état critique après une violente agression

Mohamed, un Marocain de 17 ans, a été grièvement blessé lors de violents affrontements entre bandes de jeunes survenus il y a semaine à Magaluf (Baléares). Il est toujours en soins à l’hôpital où il a été admis dans un état critique.

Avec un caillot de sang dans la tête et la mâchoire fracturée, le jeune homme a dû subir une intervention chirurgicale d’urgence. « J’étais en route vers l’hôtel avec mes amis lorsque la Garde civile m’a appelé. Ma belle-sœur avait été agressée, alors je suis allé la voir pour la réconforter. Ensuite, je ne sais plus ce qui s’est passé, j’ai reçu un coup et je me suis réveillé à l’hôpital. On m’a dit que le jeune homme qui m’a agressé a été arrêté. Je ne le connaissais pas du tout. », explique-t-il à Ultima Hora.

Ses parents, en visite au Maroc au moment des faits, ont pris le premier vol disponible après avoir appris la nouvelle. Sa sœur aînée qui est à son chevet raconte que Mohamed s’était rendu à une fête d’anniversaire à Magaluf avec des amis. « Ils avaient réservé dans un hôtel pour passer la nuit. J’ai commencé à m’inquiéter dimanche matin, car il n’est pas rentré et il n’a pas répondu à mes appels téléphoniques. J’ai appelé ses amis et ils m’ont dit que quelque chose s’était passé. Puis, on m’a appelé de l’hôpital », détaille-t-elle.

Les faits se sont produits lors de violents affrontements qui ont éclaté dans la nuit du samedi dernier à Magaluf. Un jeune homme d’origine roumaine a attaqué Mohamed par-derrière avant de prendre la fuite, le laissant inconscient et gravement blessé. Mohamed a été transporté d’urgence dans un centre médical. Selon les versions de plusieurs témoins, le Marocain s’est cogné la tête en tombant au sol après l’agression. Les médecins confirment qu’il a reçu un coup violent sur la tête et qu’il « avait un caillot et une mâchoire cassée ».

« Après deux jours, le caillot a grossi et les médecins ont décidé de l’opérer d’urgence », ajoute la sœur de Mohamed, assurant que « pour le moment, il va plus ou moins bien, mais reste sous contrôle ». L’agresseur de Mohamed, ainsi que dix personnes, dont huit hommes et deux femmes, ont été arrêtés cette nuit-là. Ils ont été tous libérés par la suite. L’enquête suit son cours.