« On ne demande rien, on ne demande pas de papiers, juste un laissez-passer pour que nos enfants puissent aller à l’école à Ceuta ». Tel est le cri de cœur de ces mères marocaines qui souhaitent vivement que leurs enfants espagnols, bloqués au Maroc depuis la fermeture des frontières pour raison de crise sanitaire du Covid-19, reprennent le chemin des classes.
Ces Marocaines, dont certaines sont veuves et d’autres divorcées, se sont rendues à plusieurs reprises au consulat d’Espagne à Tétouan et se sont également rapprochées de l’administration de Ceuta pour que leurs enfants espagnols puissent retourner à l’école. Sans succès. « Ce sont des enfants espagnols, leurs parents sont espagnols », assurent-elles à El Faro de Ceuta.
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Selon ces parents, leurs enfants ayant la nationalité espagnole, devraient être admis à l’école espagnole de Tétouan. Mais on leur a dit qu’il n’y avait pas de places et qu’ils devront payer. « Nous, les mères, avons un passeport vert, mais nos enfants en ont un rouge. Ils nous disent que nous n’avons pas de solutions et pas de droits », dénoncent-elles.
Des employées de maison à Ceuta pour la plupart, ces femmes ont perdu leurs emplois du fait de la fermeture des frontières. « Nous avons frappé à toutes les portes au Maroc, mais ils disent que la solution à notre problème se trouve à Ceuta… La frontière est ouverte et le gouvernement dit qu’il ne peut rien faire. Nous demandons de sauver l’avenir des enfants », plaident-elles.