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Alors que la rentrée universitaire a démarré, bon nombre d’étudiants marocains font face à la difficulté de trouver un logement à Nantes. Et pour cause, la demande s’envole, les prix aussi.
« Je suis arrivée à Nantes le 24 août. On est le 6 septembre, la rentrée est là et je n’arrive pas à me concentrer, car je scrute sur mon portable les annonces en ligne », confie à France Bleu une jeune étudiante marocaine arrivée en France pour un Master. En cité universitaire, il n’y a plus de logements disponibles pour plus de 61 000 fréquentant les universités de la ville. Toutes les places ont été déjà attribuées. En tout, environ 5 000 places. Pour l’heure, la jeune étudiante a trouvé une solution alternative : dormir à l’hôtel. Elle paie 60 euros la nuitée.
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« Au début, j’étais seule et je me suis fait une amie qui est dans le même cas que moi et depuis on partage la chambre pour partager les frais », précise-t-elle. Comme elle, ils sont nombreux ces étudiants qui cherchent désespérément un logement à Nantes. Amine, étudiant à Centrale, dort sur le canapé de copains. Une condition de vie difficile pour le jeune homme. « […] On est cinq dans 65 mètres carrés, donc ça commence à être tendu ».
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« Cette année, la problématique du logement est encore plus préoccupante que les années précédentes, assure François Mignot, le président d’InterAsso, la fédération des associations étudiantes de Nantes. On se trouve dans une situation où, à ce jour, on a des étudiants qui n’ont pas de logement. Donc soit ils font des allers-retours quotidiens, soit ils vont à l’hôtel, soit ils louent des logements sur AirBnB mais ce sont des situations très précaires ».
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La fédération a réalisé pour la troisième année une enquête via sa page Facebook sur cette problématique. « Les premières tendances, c’est qu’il y a du moins bien, très clairement, par rapport aux années précédentes. Aussi bien au niveau du prix des loyers qui a encore augmenté. On a une moyenne entre 480 et 520 euros pour un loyer, ce qui est quand même assez élevé dans un budget étudiant. Et face à ça, on n’est assez impuissant ».
Face à la situation, Christine Serra, présidente du club immobilier Nantes-Atlantique (CINA), prodigue des conseils aux étudiants. « Il faut s’ouvrir, c’est-à-dire qu’il faut pas forcément rechercher qu’en centre-ville, je pense qu’il y a d’autres secteurs proches périphérie qui permettent aux étudiants de pouvoir s’installer. Il y a aussi des solutions de colocation. Il n’y a pas de solution idéale : il faut parfois faire le deuil du T1 en centre-ville », recommande-t-elle.
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