Il s’agit de l’Autriche, de la Bulgarie, du Chypre, de la République tchèque, du Danemark, de l’Estonie, de la Grèce, de la Hongrie, de la Lituanie, de la Lettonie, de la Pologne et de la Slovaquie, rapporte l’AFP.
Dans une lettre conjointe adressée au commissaire aux Affaires intérieures Ylva Johansson, les ministres de l’Intérieur de ces pays ont demandé le financement pour l’installation de barrières anti migrants pour protéger leur territoire contre l’immigration clandestine.
Pour justifier l’importance de leur projet, ces derniers ont estimé qu’« une barrière physique apparaît comme une mesure de protection des frontières efficace, qui sert les intérêts de l’ensemble de l’UE, pas seulement les États membres en première ligne », affirmant que « la surveillance des frontières n’empêche pas les tentatives de passage illégal ».
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En réponse à leur demande, Ylva Johansson a indiqué que les pays avaient « la possibilité et le droit de construire des clôtures ». « Je ne suis pas contre. Mais quant à savoir si on devrait utiliser les fonds européens qui sont limités, pour financer la construction de clôtures à la place d’autres choses tout aussi importantes, c’est une autre question », a-t-elle déclaré.
La commissaire a estimé que « ce n’était pas vraiment une bonne idée de faire de nouvelles propositions » alors que celles du Pacte sur la migration et l’asile – projet de réforme proposé par la Commission qui bute sur les divisions entre États membres – étaient toujours « sur la table ».