14 novembre 2021 - 11h20 - Monde - Par: A.P
Les autorités espagnoles poursuivent les enquêtes pour retrouver les 12 migrants marocains qui ont profité d’un atterrissage d’urgence pour s’enfuir de l’aéroport de Palma à Majorque. Elles dénoncent la non-collaboration du Maroc qui tarde à fournir toutes les données sur les fugitifs.
« Les retards enregistrés du côté marocain pour fournir des données clés sur les fugitifs de l’avion patera ont compliqué les recherches », indiquent des sources proches du dossier à ABC. « L’efficacité des enquêtes ont souffert du retard pris par le Maroc », précisent les mêmes sources, soulignant toutefois que les informations personnelles des fugitifs telles que leurs noms et prénoms ont « été très rapidement » mises à leur disposition. Mais elles estiment que ces données « n’aident pas vraiment, si en plus elles ne comprennent pas les photos des individus ».
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« Un prénom et un nom de famille ne sont pas suffisants pour pouvoir effectuer une recherche efficace, surtout si comme on le soupçonne, plusieurs des fugitifs peuvent avoir des documents portant des noms différents », indiquent-elles. La police a pu mettre la main sur 12 de ces migrants marocains, dont celui qui a provoqué l’atterrissage d’urgence en simulant un coma diabétique, ainsi que son complice. Ils ont été placés en détention provisoire. Ils sont accusés de trouble à l’ordre public et de tentative d’immigration clandestine et risquent une peine de dix 10 ans de prison ferme.
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L’enquête se poursuit pour retrouver les douze autres qui ont réussi à s’évader. « Ils ont sans doute peur, après avoir entendu que leurs compagnons sont entrés en prison et sont accusés de crimes très graves […] Ils se déplacent donc avec la plus grande prudence », expliquent les mêmes sources. Selon les premiers éléments de l’enquête, les mis en cause auraient préparé leur coup depuis juillet dernier en publiant sur la page d’un groupe Facebook marocain dénommé « Brooklyn », un post qui détaille les différentes étapes de leur plan. Certains des fugitifs ont même fait des commentaires sur cette page, « se vantant d’avoir atteint leur objectif ». Les autorités espagnoles souhaitent que le Maroc leur confirme que ces derniers sont effectivement des membres de ce groupe.
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