La fausse agression islamiste d’un responsable des Restos du coeur de Montreuil

7 juillet 2016 - 12h20 - France - Ecrit par : Bladi.net

Le responsable de l’antenne locale des Restos du coeur de Montreuil a été placé hier en garde à vue pour « dénonciation de crime ou délit imaginaire ». Il aurait simulé une agression "islamiste".

Les faits se seraient produits le 1er juillet dernier. Blessé par une arme blanche à la clavicule et à l’abdomen, il aurait lui-même contacté les services de secours et expliqué aux policiers avoir été victime d’une attaque au couteau. Un couple muni d’une hache et d’un couteau l’aurait agressé en criant « Allah Akbar, chien d’infidèle », avant de prendre la fuite. Une enquête avait été ensuite ouverte pour tentative d’homicide volontaire.

Immédiatement après les faits, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve avait fait part de sa vive condamnation. Cette fausse agression islamiste rappelle celle d’un enseignant juif de Marseille qui avait simulé une agression au lendemain des attentats du 13 novembre dernier à Paris. L’homme a été condamné à six mois de prison avec sursis.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Montreuil - Marseille

Aller plus loin

France : l’enseignant juif accusé d’avoir inventé une « agression islamiste », condamné

Un professeur d’histoire géographie a été condamné jeudi à une peine de six mois de prison par le tribunal correctionnel de Marseille pour dénonciation mensongère.

Ces articles devraient vous intéresser :

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

ADN au Maroc : vers un fichage incontrôlé ?

L’utilisation à des fin illégales des empreintes et des échantillons d’ADN des Marocains, prélevés dans le cadre des enquêtes criminelles, préoccupe des parlementaires qui ont interpelé le gouvernement à ce sujet.

Maroc : Une vague de racisme contre les mariages mixtes ?

Des activistes marocains se sont insurgés ces derniers jours sur les réseaux sociaux contre le fait que de plus en plus de femmes marocaines se marient avec des personnes originaires des pays d’Afrique subsaharienne. Les défenseurs des droits humains...

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Tarik Tissoudali condamné

Décidément, la semaine est décidément noire pour Tarik Tissoudali. Après s’être attiré les foudres de son club, La Gantoise, pour des critiques acerbes suite à la défaite contre le Standard, l’attaquant de 30 ans a été condamné vendredi par le tribunal...

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Maroc : Vague d’enquêtes sur des parlementaires pour des crimes financiers

Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.