Le hashtag « Épouse-moi sans dot » qui s’est rapidement répandu sur les réseaux sociaux ces derniers jours, a suscité une avalanche de réactions au Maroc. Alors que certains internautes adhèrent à l’idée, d’autres la réprouvent fortement.
Le Rapport du Centre de Recherche international (CESPE), l’organe relevant de la Caisse des Nations-Unies pour le développement agricole, met en évidence le grand écart entre les hommes et les femmes, au sein de la communauté marocaine, en Italie, au niveau des revenus financiers. Les femmes marocaines sont défavorisées par rapport à leurs homologues masculins.
Parallèlement aux femmes immigrées, originaires des Philippines, du Sénégal et d’Ukraine, les femmes marocaines ont un revenu inférieur de 24%, par rapport aux hommes. Cette disparité ne les empêche pas de faire des économies, afin d’entretenir leurs familles, et de surmonter ainsi l’écart entre les deux sexes.
Selon le Rapport intitulé, "L’inclusion financière de la femme et le rôle des transferts : le point sur quatre communautés immigrantes en Italie", le nombre de transferts d’argent effectués par les femmes immigrées marocaines, au profit de leurs familles, au Maroc, est inférieur de 13%, par rapport aux hommes.
Par ailleurs, plus de 83% des hommes marocains disposent d’un compte bancaire, contre seulement 60% des femmes. Aussi, 19% des hommes ont contracté un crédit bancaire, contre 16% de femmes.
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