La France souhaite attirer 500.000 étudiants étrangers d’ici 2027, par crainte de perdre en termes d’attractivité et pour « accentuer (son) rayonnement international », a indiqué mercredi dernier le Chef du Gouvernement, lors de la présentation des 20 mesures d’un Plan d’Immigration.
L’augmentation des frais d’inscription des étrangers cette année n’a pas été sans conséquence pour la France. Elle a constaté une redirection de ses étudiants vers d’autres nations, plus ouvertes à leur intégration.
A ce titre, le Premier ministre français, l’auteur de cette réforme à polémique, compte changer désormais de fusil d’épaule en dépassant le nombre actuel des étudiants étrangers établis à près de 325.000.
Le document de presse témoigne de la situation alarmante que dresse le Premier ministre : « Notre pays court aujourd’hui le risque de décrocher en termes d’attractivité internationale ».
Le pays, selon la même source, « autrefois 5e pays d’accueil au monde pour les étudiants internationaux, court aujourd’hui un risque de décrochage car d’autres puissances comme la Chine déploient des stratégies pour attirer une part grandissante de ces étudiants ».
A noter que cette hausse des effectifs, visée par Paris, s’inscrit dans le cadre de la stratégie, "Bienvenue en France", lancée en 2018.