Narbonne : l’époux d’une MRE jugé pour séquestration
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La police a interpellé à Trappes un homme de 39 ans, époux d’une Marocaine âgée de 27 ans. Celle-ci avait déposé plainte contre lui pour viol et violences conjugales.
L’interpellation de l’homme a eu lieu vendredi dernier. Les choses sont allées très vite, à cause des chefs d’accusation qui pèsent contre lui. Il a été mis en examen à Versailles pour « viol et violences conjugales » avant d’être écroué, rapporte Le Parisien. Excédée par les mauvais traitements qu’elle subissait de la part de son époux avec qui elle s’est mariée religieusement au Maroc, la jeune femme a décidé de porter plainte en novembre dernier. « Elle s’est présentée au commissariat, accompagnée de proches qui l’ont aidée à raconter son histoire, car elle était perdue et esseulée », révèle une source proche de l’affaire.
Elle confie être arrivée en France en décembre 2019 pour vivre avec son époux dans l’appartement de ses beaux-parents dans le quartier de la Plaine-de-Neauphle à Trappes. Sur injonction de ceux-ci, ils étaient contraints de quitter les lieux en février dernier. Le couple s’installe alors dans un appartement Airbnb. C’est le début de l’enfer. À en croire la victime, l’accusé l’insultait, la rabaissait, l’humiliait et l’obligeait quotidiennement à pratiquer des relations sexuelles non désirées. La jeune femme décrit son compagnon comme un homme accro à l’alcool et au cannabis. Quand il est sous l’emprise de ces produits toxiques, il « change de visage », dit-elle.
Lors de son interrogatoire, l’époux nie les faits. « Je suis totalement innocent, a-t-il clamé devant le juge. J’étais amoureux d’elle, mes parents m’ont prévenu qu’elle était manipulatrice et les problèmes ont commencé dès qu’elle a perdu son titre de séjour ». Pourtant, l’expertise psychiatrique le confond. Elle révèle que la victime souffrait d’un traumatisme important. Mieux, le médecin de l’unité médico-judiciaire affirme avoir noté des traces de coups sur son corps. Des voisins ont confié aux enquêteurs de la sûreté urbaine qu’ils entendaient souvent des cris en provenance de l’appartement du couple.
En attendant son jugement, le mis en cause séjourne déjà en prison.
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