L’Europe affiche sa détermination face au terrorisme
Un mini-sommet européen s’est tenu, mardi, par visioconférence une semaine après les attentats perpétrés à Vienne et à Nice.
Deux Français et un Marocain comparaissent depuis lundi devant un tribunal correctionnel spécialisé dans le terrorisme. Ils sont jugés pour « appartenance à un gang armé dans le but de commettre des actes terroristes », crime pour lequel ils peuvent être condamnés à 30 ans de prison.
Le procès ouvert lundi, va se dérouler jusqu’au 19 février. Les trois accusés ont été arrêtés en 2016.
Un agent du service de contre-espionnage de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en mission d’infiltration, a intégré le groupe de l’État islamique (EI), sous le pseudonyme « Ulysse ». Informé de ce que l’EI cherchait des armes pour commettre une « action violente » sur le territoire français, « Ulysse » a réussi à pirater le système de l’application de messagerie instantanée Telegram et à contacter un caïd du groupe de l’EI en Syrie, surnommé « Sayyaf ». Il a ensuite convaincu celui-ci qu’il pouvait lui fournir les armes moyennant 13 300 euros, soit 16 000 dollars environ en espèces, qu’il devrait récupérer sur une tombe du cimetière Montparnasse à Paris.
Par la suite, « Ulysse » a communiqué au caïd les coordonnées d’une cachette dans la forêt de Montmorency, au nord-ouest de Paris, où il pourrait récupérer les armes. Mais il se fait que la cachette indiquée était surveillée par des caméras de vidéosurveillance installées par la DGSI. Ce qui a conduit les services de renseignement à procéder à leur interpellation, après avoir reçu l’alerte selon laquelle deux Français en provenance de la Turquie et de la Syrie, prépareraient une attaque terroriste.
La police a retrouvé dans leurs affaires une clé USB cryptée avec les coordonnées GPS de la cache d’armes de Montmorency. Le troisième accusé a été arrêté après que la DGSI a réussi à intercepter un message dans lequel un caïd demandait des armes et un logement à Marseille pour un autre membre de l’EI.
Aller plus loin
Un mini-sommet européen s’est tenu, mardi, par visioconférence une semaine après les attentats perpétrés à Vienne et à Nice.
L’imam Luqman Heider, 33 ans, exerçant dans la mosquée de Villiers-le-Bel (Val d’Oise) a été arrêté jeudi 1er octobre pour "apologie publique d’un acte de terrorisme" suite à la...
Poursuivi pour « radicalisme » sur la base de publications diffusées sur les réseaux sociaux, l’imam de Chambery, Farid Slim, a été innocenté. « Le parquet a donc conclu à...
Les juges antiterroristes français sont attendus dans l’affaire dite de l’attentat de Nice, dont l’auteur est Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Franco-tunisien de 31 ans. Il leur...
Ces articles devraient vous intéresser :