Futsal féminin : le Maroc a recruté Sara Merino via ... WhatsApp

Sara Merino est l’entraîneur de l’équipe marocaine féminine de futsal. L’Aragonaise, qui a fait ses débuts avec l’équipe régionale à Dominicos, a saisi la plus grande opportunité de sa carrière.

« José Venancio López (l’entraîneur espagnol de futsal de l’époque) m’a appelé pour me demander si j’étais disponible. L’entraîneur de l’équipe marocaine masculine lui avait dit qu’ils avaient besoin d’une femme pour diriger l’équipe féminine », raconte Sara Merino à El Periódico de Aragon. Quelques minutes plus tard, Hicham Dguig, l’entraîneur de l’équipe marocaine masculine de futsal lui écrit sur WhatsApp pour lui proposer le poste.

Sara a fini par accepter l’offre. « Passer d’une équipe régionale à une équipe nationale, c’est vertigineux, mais je suis très excitée et très engagée », explique-t-elle. L’Aragonaise confie qu’elle a été recrutée sans conditions. « Ils ne m’ont pas répondu quand je leur ai demandé s’ils avaient besoin de mon CV. Ils m’ont seulement dit ’Sara, nous avons besoin que tu sois la personne qui dirige le futsal féminin au Maroc’ », détaille-t-elle.

C’est ainsi qu’elle s’est rendue au Maroc avec Óscar Horna, un proche collaborateur avec qui elle a travaillé à la Fédération aragonaise de football et au Futsal Sanse de Madrid. « Ils ont dit oui à tout ce que nous proposions », a poursuivi l’entraineur qui est consciente du défi à relever. « Ce n’est pas une équipe différente des équipes européennes, mais les autres travaillent depuis des années. C’est comme repartir de zéro avec des joueuses qui pour la plupart ont joué au football ».

Mais Sara rassure : « Techniquement, il y a beaucoup de niveau, car ce sont de grandes joueuses, mais il va falloir encore travailler le niveau tactique, du positionnement et de la stratégie ». Le Maroc est l’un des quatre pays africains à disposer d’une équipe nationale de futsal et a les moyens humains, financiers et techniques pour aller loin dans cette discipline.