Le tribunal administratif a décidé de suspendre la disposition qui autorisait le burkini dans les piscines municipales à Grenoble. Selon le tribunal, le port du burkini dans les piscines municipales « portait gravement atteinte au principe de neutralité du service public ». La décision a été prise suite au dépôt par le préfet de l’Isère d’un « référé laïcité » réclamant la suspension de cette mesure controversée, rapporte BFM TV.
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Par cette décision, le nouveau règlement des piscines devait initialement entrer en vigueur le 1ᵉʳ juin.« Excellente nouvelle. Suite à notre recours, le tribunal administratif suspend la délibération de la mairie de Grenoble autorisant le burkini dans les piscines municipales grâce aux outils de la loi séparatisme voulue par Emmanuel Macron ! », a tweeté dans la foulée le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.
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« Je me félicite que la justice ait suspendu la disposition municipale de la ville de Grenoble autorisant le burkini, habit de propagande islamiste. Nous restons vigilants et nos députés proposeront une loi pour l’interdire définitivement », a tweeté de son côté Marine Le Pen.
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Notons que les juges des référés ont rendu leur verdict après audition de la préfecture de l’Isère d’une part, la Ville de Grenoble, l’association Alliance Citoyenne et la Ligue des Droits de l’Homme d’autre part.