L’administration empêche la famille de Hacène Rabia, tué il y a un mois, de faire le deuil

22 octobre 2020 - 10h20 - France - Ecrit par : J.K

Tué depuis un mois, l’acte de décès de Hacène Rabia a été délivré par la mairie de Pantin sous X, malgré son identification. La famille du défunt réclame que l’acte qui présume que Hacène est toujours vivant, soit modifié pour pouvoir faire le deuil.

Âgé de 32 ans, le préparateur de commande, Hacène Rabia, avait été retrouvé, mortellement blessé, le 21 septembre, en pleine rue, sans papier pour l’identifier, suite à une bagarre entre automobilistes. Malgré l’identification du corps grâce aux empreintes et reconnu par sa femme à l’Institut médico-légal, le certificat de décès signé par la mairie de Pantin et en date du 28 septembre marque encore" inconnu " devant le nom de défunt, dénonce la veuve.

le rapport d’enquête en main, la police n’a pu établir l’acte de décès et obtenir la rectification du document initial. " A la mairie de Pantin un rapport d’enquête, ça ne vaut rien !" se désole un policier.

Ce lundi, familles et amis du défunt, étaient sur le parvis du tribunal judiciaire de Bobigny pour se faire entendre. " ... Nous vous demandons de faire preuve d’humanité en délivrant son acte de décès pour rapatrier son corps " pouvait-on lire sur la pancarte de la veuve. Résultat ? " Une requête de rectification d’acte d’état civil a été déposée " a précisé le parquet de Bobigny. Le jugement devait être rendu ce mercredi, a fait savoir Le Parisien.

Pour rappel, l’auteur principal présumé du meurtre a été mis en examen et placé en détention provisoire le 27 septembre, a indiqué le parquet de Bobigny. Un deuxième suspect, d’origine tunisienne, a été également interpellé dans la région de Malaga (Espagne), le 13 octobre sur mandat d’arrêt européen, a souligné la même source.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : France - Droits et Justice - Administratif - Rapatriement

Ces articles devraient vous intéresser :

Vers une révolution des droits des femmes au Maroc ?

Le gouvernement marocain s’apprête à modifier le Code de la famille ou Moudawana pour promouvoir une égalité entre l’homme et la femme et davantage garantir les droits des femmes et des enfants.

Maroc : des biens et des comptes bancaires de parlementaires saisis

Au Maroc, les parquets des tribunaux de première instance ont commencé à transmettre aux nouvelles chambres chargées des crimes de blanchiment d’argent les dossiers des présidents de commune et des parlementaires condamnés pour dilapidation et...

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

La chanson « Enty » de Sâad Lamjarred devant la justice

Le compositeur Mohamed Rifai a assigné DJ Van en justice à cause de la chanson « Enty » interprétée par Saad Lamjarred en 2014.

Maroc : plus de droits pour les mères divorcées ?

Au Maroc, la mère divorcée, qui obtient généralement la garde de l’enfant, n’en a pas la tutelle qui revient de droit au père. Les défenseurs des droits des femmes appellent à une réforme du Code de la famille pour corriger ce qu’ils qualifient...

Au Maroc, le mariage des mineures persiste malgré la loi

Le mariage des mineures prend des proportions alarmantes au Maroc. En 2021, 19 000 cas ont été enregistrés, contre 12 000 l’année précédente.

Maroc : un ministre veut des toilettes pour femmes dans les tribunaux

Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.

Poupette Kenza : compte Instagram désactivé après des propos « antisémites »

L’influenceuse aux plus d’un million d’abonnés sur Instagram, Poupette Kenza, se retrouve au cœur d’une vive controverse après avoir tenu des propos jugés antisémites. Dans une story publiée le 15 mai 2024, elle affirmait sans équivoque son soutien à...

Un député marocain poursuivi pour débauche

Le député Yassine Radi, membre du parti de l’Union constitutionnelle (UC), son ami homme d’affaires, deux jeunes femmes et un gardien comparaissent devant la Chambre criminelle du tribunal de Rabat.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.