Fraîchement sortie de prison, la journaliste Hajar Raïssouni n’approuve pas les déclarations de son oncle, Ahmed Raïssouni, Président de l’Union mondiale des Oulémas musulmans, sur les contours des libertés individuelles.
Selon Ahmed Raïssouni, les contours des libertés individuelles ne se limitent pas aux perversions sexuelles prônées par les progressistes. De même, le Président de l’Union mondiale des Ouémas musulmans a critiqué, dans une chronique, le Collectif des 490, connu également sous l’appellation des « Hors-la loi » et certaines de ses revendications.
Il s’agit de fonder le droit sur le principe de l’égalité entre les sexes et de concéder aux femmes le droit de faire un usage non contraint de leurs facultés et de leur corps. En conséquence, cet ancien du PJD a dénoncé « la mise en œuvre d’une modernisation destructrice qui réduit les libertés individuelles aux penchants sexuels ».
Les déclarations d’Ahmed Raïssouni n’ont pas tardé à susciter des réactions dont celle de sa nièce. Dans une publication sur sa page Facebook, Hajar Raïssouni estime que son oncle « agit en conformité à son éthique théorique et radicale ». « Il ne changera pas de matrice pour moi et exprimera toujours les mêmes positions », a écrit la journaliste.