Hakim Ziyech, connu pour sa forte personnalité, a fait quelques confidences sur sa vie et son parcours professionnel. « Je n’aime pas trop les projecteurs, je préfère consacrer mon temps et mon énergie à autre chose. Je me concentre maintenant sur le sport », a-t-il déclaré à Vogue NI, la version néerlandaise du célèbre magazine, revenant sur l’éclosion de sa notoriété à l’Ajax Amsterdam et son transfert à Chelsea.
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Ziyech était l’un des grands artisans du parcours historique des Lions de l’Atlas qui ont atteint les demi-finales à la Coupe du monde 2022, devenant la première équipe africaine et arabe à arriver à ce niveau dans la compétition. Un exploit qui a fait la fierté du peuple marocain et de sa diaspora. Mais pour Ziyech qui voulait remporter la coupe, la déception est grande. « C’est une grande étape, mais c’est aussi une déception. Nous étions dans le dernier carré. Nous étions si proches et nous n’avons tout simplement pas atteint la finale », a-t-il déploré.
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L’international marocain est revenu sur la relation fusionnelle des Lions de l’Atlas avec leurs parents, notamment leurs mères, manifestée lors du Mondial au Qatar. « J’ai vu un coéquipier embrasser sa mère sur le front. Je pense que ça a touché les gens. Ce sont les plus belles images de toute la Coupe du monde », a confié l’attaquant de Chelsea qui précise que sa mère, « qui est déjà âgée », n’a pas pu faire le déplacement au Qatar.
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Ziyech assure que sa mère est « fière » de lui, même s’il avoue qu’il ne « la voit plus beaucoup maintenant ». « Quand je jouais à l’Ajax, j’allais lui rendre visite deux ou trois fois par semaine », a-t-il déclaré, rappelant qu’il a perdu son père quand il avait 10 ans. « Plus je grandissais, plus je me rendais compte que je n’aurais plus jamais de figure paternelle », a raconté avec émotion le poulain de Walid Regragui.