Les clarifications de la DGPAR suite aux accusations de Human rights watch

21 janvier 2020 - 00h00 - Maroc - Ecrit par : I.L

La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) s’est inscrite en faux, vendredi, contre les "allégations mensongères" relayées par l’organisation Human Rights Watch (HRW) sur son site web, concernant la situation des détenus incarcérés dans les prisons locales Toulal 2, Ain Borja et Ras El Ma, à Fès.

Pour taire ces accusations infondées, la DGAPR a fait des clarifications sur chacun de ces détenus. Au sujet du prisonnier (A.B), actuellement en détention à la prison Toulal 2, la DGPAR a déclaré qu’il est placé dans une cellule répondant à toutes les conditions nécessaires d’hygiène (éclairage, aération…). Elle a cependant souligné qu’il bénéficie de son droit à la promenade quotidienne d’une heure, durant laquelle il exerce ses activités sportives, à l’instar de tous les autres détenus hébergés dans le même quartier. Selon la DGPAR, le prisonnier bénéficie en outre de repas respectant le régime alimentaire recommandé par son médecin, tout en ayant le droit de s’approvisionner en produits alimentaires à l’épicerie de l’établissement.

Aussi, a-t-elle précisé que ce détenu, concernant ses visites familiales, fait l’objet d’un traitement spécial lui permettant d’accueillir sa famille même en dehors des jours qui lui sont fixés, pour des durées plus longues. La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion soutient par ailleurs que ce détenu accueille plus de visiteurs, du fait que sa famille ne réside pas au Maroc et ne lui rend pas régulièrement visite, ajoutant qu’il bénéficie également de son droit de joindre régulièrement au téléphone sa famille, et d’envoyer et recevoir des lettres.

La DGPAR a martelé qu’elle n’a jamais interdit au détenu (T.B), incarcéré à la prison d’Ain Borja à Casablanca, de communiquer avec les détenus et les surveillants. Elle soutient que les allégations portées par HRW sont "dénuées de tout fondement", rappelant que ce détenu est en contact quotidien avec les fonctionnaires de l’établissement et qu’il a lui-même préféré être placé dans une cellule individuelle.

Quant au détenu (N.Z), incarcéré à la prison de Ras El Ma à Fès, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion, persiste et signe que le détenu jouit de tous ses droits garantis par la loi, y compris la promenade quotidienne, une alimentation équilibrée, en quantité et en qualité, et les examens médicaux en cas de nécessité ainsi que les médicaments prescrits. Elle a ajouté également que ce détenu bénéficie aussi de la visite familiale, comme cela a été notifié dans nombre de ses communiqués précédents.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Fès - Human Rights Watch (HRW) - Prison - Nasser Zefzafi

Aller plus loin

Hirak du Rif : des partis politiques veulent la résolution définitive du dossier

Nasser Zefzafi, Nabil Ahamjik et leurs compagnons ont entamé depuis une vingtaine de jours une grève de la faim en protestation contre des pressions qu’ils disent subir de...

Ces articles devraient vous intéresser :

Nasser Zefzafi sort exceptionnellement de prison

Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.

Maroc : Les femmes toujours "piégées" malgré des avancées

Le Maroc fait partie des pays de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord qui travaillent à mettre fin aux restrictions à la mobilité des femmes, mais certaines pratiques discriminatoires à l’égard des femmes ont encore la peau dure. C’est ce...

Appel à la libération « immédiate » de Nasser Zezafi

À l’occasion de la Journée internationale des populations autochtones le 9 août, cinq organisations internationales de défense des droits humains ont appelé à la libération « immédiate et inconditionnelle » de Nasser Zefzafi, leader du mouvement de...