Maroc : le Covid-19, un risque majeur pour l’immobilier
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Le marché global marocain de l’immobilier présente une courbe variable selon les villes au premier trimestre de l’année 2021. Avec une légère hausse des transactions, Marrakech sort peu à peu la tête de l’eau.
Selon un rapport conjoint de Bank Al-Maghrib (BAM) et de l’Agence nationale de la conservation foncière, du cadastre et de la cartographie (ANCFCC), l’analyse du marché immobilier montre un secteur fortement touché par la crise. Toutefois, chaque région connait ses propres variations avec des prix au mètre carré (m2) qui peuvent être très variables d’une ville à l’autre.
A Rabat, l’analyse fait ressortir une quasi-stagnation en glissement trimestriel des prix, résultant des baisses de 0,4 % pour le résidentiel et de 20,6 % pour les biens à usage professionnel et une hausse des prix des terrains de 6,2 %. La capitale a également accusé une baisse de transactions de 17 % au terme des trois premiers mois de l’année 2021, suite aux replis des ventes du résidentiel de 19,1 % et des biens à usage professionnel de 6,5 %.
Même constat à Casablanca où la tendance reflète une baisse de 0,8 % pour les biens résidentiels et de 2 % pour les terrains, ainsi qu’une hausse de 9 % pour les biens à usage professionnel. Les ventes se sont effondrées de 28,8 % après la hausse importante de 32,1 % enregistrée au quatrième trimestre 2020, en raison des diminutions enregistrées au niveau des biens résidentiels (26,1 %), des terrains (9 %) et des biens à usage professionnel (9,6 %), a indiqué la même source.
Selon le rapport conjoint de BAM et de l’ANCFCC, si les prix se sont accrus de 3,5 % à Marrakech, suite à la hausse de 5,6 % des prix des terrains, les chiffres montrent, en revanche, que ceux du résidentiel et des biens à usage professionnel ont diminué respectivement de 0,3 % et de 5,9 %.
Quant aux transactions, « elles se sont contractées de 10,3 %, traduisant des replis de 6,8 % de celles des biens résidentiels et de 21 % pour les terrains », souligne la note qui note cependant une amélioration de 5 % des ventes des biens à usage professionnel.
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