
Infrastructures : Le Maroc met le paquet sur les routes
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Le Maroc devra mobiliser 38 milliards de dollars au cours des dix prochaines années pour moderniser ses infrastructures non énergétiques, telles que les routes, les ports et les réseaux numériques.
C’est la principale conclusion d’une étude récente d’Allianz Trade, qui souligne la nécessité pour le Royaume d’accompagner sa forte croissance urbaine et de consolider son statut de hub logistique régional.
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L’analyse détaille la répartition de cette enveloppe. Près de la moitié des fonds serait nécessaire pour l’extension et la modernisation du réseau routier, jugé vital pour les échanges commerciaux. Le secteur portuaire représente le deuxième poste d’investissement avec plus de huit milliards de dollars, suivi par les télécommunications et le numérique, qui mobiliseraient plus de six milliards de dollars pour positionner le pays dans l’économie de l’intelligence artificielle.
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Ce besoin d’investissement s’inscrit dans un mouvement mondial où les pays émergents concentrent les deux tiers des 11 500 milliards de dollars nécessaires pour les infrastructures d’ici 2035. Parallèlement, le Maroc entend jouer un rôle dans la transition énergétique, un secteur qui nécessitera d’énormes investissements mondiaux, notamment grâce à ses projets dans les énergies renouvelables.
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La question du financement de ces projets est centrale. Allianz Trade note la montée en puissance des fonds privés dédiés aux infrastructures, dont les capitaux se tournent de plus en plus vers le numérique et les réseaux électriques. Cependant, l’injection de capitaux ne suffit pas. L’étude pointe des freins à la concrétisation des projets, tels que les lenteurs bureaucratiques et la complexité des autorisations.
Pour surmonter ces obstacles, le rapport préconise une modernisation des procédures via la digitalisation, un renforcement de l’expertise locale et un recours accru au financement mixte public-privé pour sécuriser les investissements.
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