La thèse de suicide évoquée par la SNCF après la mort du Français d’origine marocaine, Ismaïl, le 26 juillet dernier à la gare de Drancy, en région parisienne, ne semble toujours pas convaincre sa famille.
Pour l’instant, une enquête est toujours en cours pour déterminer les causes exactes de la mort du jeune homme, mais on s’achemine vraisemblablement vers la thèse de suicide. « Les images de vidéosurveillance ont été visionnées. Il ne semble pas y avoir matière à ouvrir une information judiciaire. L’enquête devrait se clôturer assez rapidement. », a confié une source policière au journal Le Parisien.
Mais cette thèse ne passe pas aux yeux de la famille. Pour eux, Ismaïl a été "aspiré par le vent" alors que le train passait à très grande vitesse. Impossible donc de parler de suicide. Mourad, son cousin, est catégorique : "le suicide, c’est impossible". Le franco-marocain avait beaucoup de projets d’avenir : il devait commencer son nouvel emploi à l’office HLM du 93 et il allait même se marier.
Sa fiancée Najia met également en doute cette piste. Au moment de l’accident, Ismaïl était en conversation avec elle et rien n’indiquait qu’il aurait tenté de se suicider. Il comptait, d’après ses propos recueillis par le journal, recharger son passe Navigo (carte d’abonnement) et soudain le bruit de train, puis plus rien.
"Il m’expliquait qu’il allait à la gare pour recharger son passe Navigo, mais qu’il avait oublié sa carte. Il a fait une pause dans la conversation pour la chercher, et c’est là que j’ai entendu le bruit du train...", explique-t-elle au journal.
Une fois l’enquête close, le corps d’Ismaïl devrait être rapatrié au Maroc, où l’attendent déjà sa mère, ses deux frères et sa sœur.
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