Il est reproché à cette fondation de droit français basée dans le XVIᵉ arrondissement de la capitale et présidée par Madison Cox de faire des bénéfices, rapporte Le Canard enchaîné. M. Cox est également à la tête de la filiale marocaine de la fondation et de la société Jardin Majorelle SCA, gérant le Musée Yves Saint-Laurent et le musée berbère de Marrakech qui génèrent des rentrées d’argent.
Le responsable aurait reçu des rémunérations en tant que paysagiste et aurait perçu un pourcentage sur le chiffre d’affaires des activités marocaines d’un montant de 1 million d’euros par an. Cette situation a été dénoncée par Alain Minc, ancien membre du conseil d’administration de la fondation. "Près de 50% du chiffre d’affaires échappe à une analyse précise", aurait déclaré le conseiller politique dans une lettre relayée par l’hebdomadaire.
M. Minc a condamné l’opacité des documents transmis par la fondation. Du côté de la fondation, un porte-parole de Madison Cox assure que le gouvernement a eu vent de toutes les pièces requises dans cette affaire.