Le TGV marocain, un "caprice royal" ?

29 septembre 2011 - 08h23 - France - Ecrit par : Jalil Laaboudi

A la veille de la visite qu’effectuera le président français Nicolas Sarkozy au Maroc pour participer aux côtés du Roi Mohammed VI à l’inauguration du TGV devant relier Tanger à Casablanca en 2 heures 10 minutes, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer ce projet qualifié de "caprice royal" en raison de son coût qui s’élève à 33 milliards de dirhams.

Le projet qui rappelle de part sa taille l’importance des marchés que s’adjuge la France au Maroc, explique l’AFP dans un article intitulé "Le Maroc, un petit eldorado pour les entreprises françaises", rappelle aussi que la France est toujours le premier partenaire commercial du Maroc.

La France reste en effet le premier fournisseur du Royaume avec 4 milliards d’euros en 2010, soit 15% de parts de marché, et s’offre 25% des exportations marocaines.

En 2010, les investissements directs français au Maroc ont atteint 1,8 milliard d’euros, soit 60% du total des IDE dans le pays qui arrive en deuxième position après la Chine en termes d’investissements directs français.

A ce jour également, près de 750 filiales françaises de commerce et d’industrie sont implantées au Maroc et emploient 100.000 Marocains.

Les IDE français qui avaient marqué une légère baisse au cours du premier semestre 2011, semblent reprendre depuis juillet, affirme Philippe Confais, directeur général de la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) à l’AFP.

Pour le Fonds Monétaire International (FMI), le Maroc qui devrait enregistrer un taux de croissance de 4,6% en 2011, est l’un des rares pays arabes n’ayant pas subi les effets de la crise économique que traverse la région depuis que le début du Printemps arabe.

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Sujets associés : France - Investissement - Mohammed VI - Nicolas Sarkozy - Transport ferroviaire - TGV - Maroc - Printemps arabe - Transport en commun

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