Ces concours visent à combler le grand déficit en personnel soignant dans les hôpitaux publics, rapporte Assabah. Contrairement aux attentes du gouvernement, seuls quelques candidats ont répondu à l’appel du gouvernement. Les candidats enregistrés étaient inférieurs au nombre de postes à pourvoir.
Selon les jeunes diplômés des facultés de médecine, travailler dans le secteur public ne garantit pas de meilleures conditions de travail. Ainsi, Ils exigent d’abord une revalorisation des salaires et plus de gratifications. Dans la région de Laâyoune Sakia El Hamra, aucun médecin ne s’est présenté pour le concours organisé par le ministère de la Santé. A Guelmin-Oued-Noun, un seul médecin a pris part au concours similaire organisé par la direction régionale de la Santé pour 12 postes à pourvoir. Pis, aucun spécialiste de la médecine dentaire ne s’est présenté audit concours.
Selon le même média, les concours organisés par le ministère dans plusieurs régions ont été boycottés non seulement par les médecins, mais également par les infirmiers fraîchement diplômés malgré les dispositions prises par le ministère pour l’organisation des concours à distance. Pour les médecins, ce boycott est « un message clair destiné aux parties concernées.
La même source rappelle que le ministre a promis de revoir tout le système dès la fin de l’épidémie du Covid-19. Il aurait promis un changement radical au niveau des statuts, des salaires et des conditions de travail des médecins, infirmiers et autres techniciens médicaux.