Belgique : 10 ans requis pour avoir tué Siham, 17 ans

31 octobre 2019 - 07h40 - Monde - Ecrit par : S.A

Naïm T. un Liégeois âgé de 24 ans, suspecté d’avoir causé la mort de sa compagne, Siham, 17 ans, encourt 10 ans de prison. Ainsi en a décidé le Tribunal correctionnel de Liège.

Siham, 17 ans, avait succombé aux nombreux coups de son compagnon, Naïm T., rapporte Belga. Selon la même source, les faits s’étaient déroulés le 9 avril 2017 dans l’appartement de Naïm T., situé au quartier du Longdoz à Liège.

Immédiatement, le prévenu avait lui-même appelé les urgentistes. A leur arrivée, la jeune femme était déjà en état de mort cérébrale et présentait de nombreuses traces de coups. Naïm T. avait pris la fuite avant de se livrer à la justice plus tard.

Au tribunal, les parties civiles ont soutenu que Naïm T. a u l’intention de tuer sa petite amie. Dans ce sens, ils ont sollicité le renvoi du dossier devant une cour d’assises. Se basant sur la thèse de l’homicide involontaire, le parquet a requis une peine de 10 ans de prison contre lui.

De leur côté, les avocats de la défense, Thône et Me Zevenne, ont contesté l’intention homicide et ont plaidé pour une diminution de la peine. Le verdict sera rendu le 12 novembre.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Droits et Justice - Liège - Homicide - Prison

Ces articles devraient vous intéresser :

Corruption au Maroc : des élus et entrepreneurs devant la justice

Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.

L’appel des chrétiens marocains

La communauté chrétienne au Maroc a réitéré, à l’occasion de la célébration de la fête de Noël, sa demande d’abrogation de l’article 220 du Code pénal et de la dépénalisation du prosélytisme.

Sentiment d’insécurité au Maroc : un écart avec les statistiques officielles ?

Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.

Prison : le Maroc explore les « jour-amendes »

L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.

Maroc : les fraudeurs fiscaux bientôt devant la justice

Au Maroc, les fraudeurs fiscaux présumés vont répondre de leurs actes. Les contrôleurs de l’administration fiscale ont transmis leurs dossiers à la justice aux fins de poursuite.

Maroc : un magistrat sévèrement sanctionné

Le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire vient d’ordonner la révocation d’un juge exerçant dans un tribunal de première instance, condamné pour corruption. Le magistrat a été pris en flagrant délit, alors qu’il recevait la somme de 500 dirhams de la...

Immobilier au Maroc : bonne nouvelle pour les nouveaux acquéreurs

Des changements ont été opérés pour impacter positivement le secteur de l’immobilier. Le délai prévu dans l’article 573 relatif à l’introduction d’une action en justice pour défaut de garantie n’est plus limité à 365 jours.

Mohamed Ihattaren risque d’aller en prison

L’avocat de Mohamed Ihattaren, Hendriksen, confirme que le joueur d’origine marocaine est poursuivi en justice pour légère violence envers sa fiancée Yasmine Driouech en février dernier. La date de l’audience n’est pas encore connue.

Blanchiment d’argent : la justice marocaine frappe fort

Le Maroc a réalisé des avancées significatives dans sa lutte contre le blanchiment d’argent. C’est ce qui ressort du septième rapport annuel de la présidence du ministère public, publié le 6 mars 2024. Ce document officiel montre une évolution positive...

Corruption : des élus locaux pris la main dans le sac

Abdelouafi Laftit, ministre de l’Intérieur, tente d’en finir avec la corruption et la dilapidation de deniers publics. Dans son viseur, une trentaine de présidents de commune et de grand élus dont il a transféré les dossiers devant l’agent judiciaire...