Les principaux membres de l’Association marocaine de l’immobilier locatif – AMIL (Aksal, Aradei Capital, Foncière Chellah, Immorente, Marjane Holding, KITEA, Soft Group, Soprima, Yamed…) ont tenu une séance avec les principaux représentants de la Fédération marocaine du commerce en réseau (FMCR), relaie Challenge.
Au menu de ces échanges jugés constructifs par les deux parties, figurent les difficultés financières et de trésorerie auxquelles font face les commerçants qui continuent de subir les effets pervers de la crise du Covid-19 et de la crise ukrainienne, mais aussi la hausse continue des droits de douane sur les produits importés d’Asie ainsi que de nombreux contrôles douaniers et fiscaux.
À lire : Location au Maroc : une hausse générale des prix
Ainsi, la FMCR a souhaité qu’une solution commune soit trouvée au problème des arriérés de loyers dus par certains commerçants qui n’arrivent plus à faire face à leurs charges locatives qui représentent plus de 10 % de leurs revenus.
Pour soulager ces commerçants, la FMCR a proposé à l’AMIL la mise en place de contrats locatifs avec un loyer en partie variable dont le montant sera calculé sur la base de l’excédent brut d’exploitation du locataire. Ceci, afin de partager avec les promoteurs immobiliers les risques liés à l’exploitation des centres commerciaux et des locataires.