Lune de miel à vélo : un couple maroco-tunisien traverse l’Afrique

Un couple maroco-tunisien est parti en voyage au Nigeria à vélo pour y célébrer sa lune de miel. Un voyage qui a permis aux jeunes mariés de découvrir la vraie Afrique.

Un voyage à vélo exceptionnel. Après avoir passé 11 mois sur les routes à pédaler, Eddahmani Abdelileh, un Marocain et son épouse, Rihab Gwayed, une Tunisienne, sont arrivés à Benin City, dans l’État d’Edo, au Nigeria. Les deux jeunes mariés partagent les mêmes passions : voyage et faire du vélo. Ils s’étaient d’ailleurs rencontrés lors d’une de leurs sorties à vélo et se sont mariés l’année dernière. Ces passions les ont poussés à décider de célébrer leur lune de miel autrement en pédalant du Maroc jusqu’au Nigeria. Le couple a traversé 10 pays : le Maroc, la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, le Mali, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin, la Guinée, avant d’arriver au Nigeria.

« Tout d’abord, c’était une passion pour nous de voyager et de faire du vélo, nous combinons deux passions ensemble et nous aimons aussi explorer notre continent, car nous sommes aussi des Africains et nous ne connaissons pas assez l’Afrique, seulement dans les nouvelles ou dans les médias, nous en entendons parler et nous ne voyons pas vraiment le vrai côté de l’Afrique », a déclaré au site sunnewsonline.com Rihab Gwayed. Un voyage motivé par une saine motivation. « C’était pour nous comme une curiosité d’en savoir plus. […] Nous voulons donc venir ici et voir de nos yeux, vivre avec les gens d’ici et voir comment sont leurs cultures », a-t-elle ajouté.

À son arrivée au Nigeria, le couple a exprimé tout son bonheur. Abdelileh et Gwayed affirment n’avoir jamais voulu penser au risque encouru en venant au Nigeria malgré toutes les mauvaises choses qu’ils ont entendues à propos du pays, mais à leur surprise, ce qu’ils ont entendu s’est avéré être le contraire. « Les Nigérians sont hospitaliers et accommodants », a assuré Rihab. Les deux touristes ont savouré des mets emblématiques nigérians comme le “Fufu” et la « soupe Egusi ».