L’enseignante en question « sera placée au minimum 14 jours en quarantaine et dispensera ses cours en distanciel au profit de ses élèves, à partir du lundi 14 septembre » rassure le communiqué de la proviseure du lycée. Ces élèves sont également interdits d’accès à l’école et « doivent être mis en quarantaine pendant 8 jours minimum », ajoute la même source, précisant qu’il faut obligatoirement réaliser deux tests PCR à 8 jours d’intervalle (le premier le 11 septembre et un autre le 19 septembre).
Aussitôt la proviseure informe qu’un dispositif de dépistage mobile sera mis en place à l’intérieur du lycée à partir de lundi.
Les parents, mécontents, mettent en cause le choix de l’enseignement présentiel en premier lieu, que les responsables de l’établissement justifient par le coût élevé du e-learning. Le lycée a « informé les parents qu’il ne dispose pas des ressources suffisantes pour répondre aux directives gouvernementales qui préconisent en première intention le distanciel » explique un parent. .
La préoccupation de l’heure ? Comment retracer les cas de contacts à l’intérieur et en dehors de l’enceinte de ce lycée fort d’environ 3000 élèves de tous cycles, en plus des d’enseignants et du personnel administratif et encadrant ?
Une certitude pour l’instant : malgré tout, le lycée ne sera pas fermé ou mis en quarantaine martèle Madame Najat Delpeyrat dans son communiqué.
Bien que le cas du lycée Descartes (le premier grand établissement scolaire au Maroc) relève de la mission, point de place à l’indifférence au ministère de l’éducation nationale. C’est le moment pour Saaïd Amzazi de marquer un choix clair pour l’actuelle rentrée scolaire.