Au Maroc, plusieurs députés et élus locaux sont poursuivis devant la justice pour les infractions présumées de corruption et d’abus de pouvoir.
Le substitut du procureur du roi, violenté par un élément des forces auxiliaires au niveau d’un point de contrôle à Tanger, est finalement revenu sur sa plainte. L’incident, qui avait fait polémique, est désormais clos.
La page est désormais tournée avec cet acte de violence. L’histoire remonte à la fin de la semaine dernière, lorsque le magistrat s’apprêtait à traverser le point de contrôle pour régler des affaires personnelles. N’ayant gardé sur aucune pièce d’identifier, le vice-procureur a été interpellé par l’agent des forces auxiliaires. Il a été traité d’"animal" par cet agent, avant d’être embarqué dans l’estafette du Mokhazni.
Pour dénoncer cette bavure, le corps des magistrats s’était également soulevé. Lundi dernier, l’Amicale Hassania des magistrats a d’ailleurs affirmé suivre de près les développements de l’affaire. Pour l’amicale, cet incident pourrait porter préjudice aux grands efforts nationaux que déploie l’ensemble des autorités et institutions afin de préserver la paix, la santé et la sécurité de tous.
Selon le même quotidien, le magistrat a décidé, mercredi 20 mai 2020, de renoncer à sa plainte afin de préserver sa dignité. L’amicale a, pour sa part, souligné l’initiative du magistrat "qui a décidé aujourd’hui, de son plein gré, de renoncer à sa plainte dans un souci de préserver sa dignité". Pour l’amicale, cette initiative, fruit des efforts de plusieurs parties, a eu lieu en présence du président du bureau régional de l’amicale Hassania à Tanger et de plusieurs magistrats.
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