Les partis politiques formant la majorité gouvernementale viennent de monter au créneau en appelant les habitants d’Al Hoceima à ne pas descendre dans la rue ce jeudi 20 juillet.
Evoquant l’ordre public, les formations politiques appellent « les citoyens et citoyennes d’Al Hoceima à interagir positivement avec la décision d’interdiction de cette manifestation pour préserver le climat de calme », indique un communiqué publié à l’issue de cette réunion qui s’est déroulée sous la présidence du chef du gouvernement et dédiée à l’évolution de la situation au niveau national, plus particulièrement à Al Hoceima.
Pour le gouvernement, cette manifestation pourrait avoir un impact sur le climat général, soulignant l’importante d’une « démarche sincère » à même de « contribuer à créer une atmosphère de calme permettant l’élaboration des chantiers de réforme et de développement, accélérer leur réalisation et répondre aux revendications légitimes des citoyens et citoyennes ».
Une charte est actuellement en cours d’élaboration par le gouvernement qui aura pour objectif d’instaurer une communication de proximité avec les acteurs locaux et régionaux et s’assurer « de la mobilisation de tous pour faire aboutir les projets de développement ».
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La manifestation prévue le 20 juillet prochain à Al Hoceima n’aura pas lieu, les autorités ayant décidé de l’interdite car les appels ne respectent pas « les procédures légales ».
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