Dans une note ministérielle, le département d’Abdelouafi Laftit, en réponse aux critiques des associations nationales et internationales pour la protection des animaux, a appelé les communes et leurs services d’hygiène, à utiliser des méthodes alternatives moins barbares.
Plusieurs militants associatifs s’étaient soulevés contre le grand massacre des chiens errants dans tout le pays. Cette pratique décriée au Maroc, mais aussi à l’international, avait poussé des collectifs à lancer plusieurs pétitions pour faire pression sur les autorités. C’est le cas par exemple du Collectif de citoyens de la ville d’Oujda qui a rassemblé plus de 50 000 signatures. Abattus à coups de fusil ou tués à l’aide de barbiturique, les chiens passent plus de 3 jours à agoniser.
Un accord avait été signé par le ministère de l’Intérieur, les départements de l’Agriculture et de la Santé et l’Autorité vétérinaire nationale, pour la mise en œuvre de la TNR (Trap Neuter Release), une solution permettant de mieux contrôler les populations d’animaux errants. Le procédé consiste à capturer les animaux, en euthanasier les plus dangereux, les stériliser et les vacciner avant de les relâcher.