« Malgré les hautes instructions de Sa majesté le roi Mohammed VI […] et la convention cadre signée en 2019, sous l’égide du ministère de l’Intérieur, le programme TNVR (capture, stérilisation, vaccination et relâchement),- censé mettre fin aux maladies comme la rage -, n’a toujours pas été appliqué », déplore le collectif dans un communiqué, dénonçant « des opérations brutales et inhumaines, de capture et d’abattage des animaux à travers tout le pays, incluant ceux déjà stérilisés, vaccinés et identifiés ».
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Aux yeux des associations « Le Cœur Sur la Patte », la Société Protectrice des Animaux du Maroc, le Sanctuaire de la Faune de Tanger (SFT), Cœur & ACT et le RAPAD qui composent ce collectif, cette situation donne également une image totalement dégradée et dépréciée de notre pays aux yeux de ceux qui en sont témoins. « Visibles de toutes et tous, ces scènes choquent, également, les touristes qui en sont, malgré eux et de plus en plus souvent, les spectateurs effarés et indignés… Ceux-ci s’en font, alors, l’écho auprès des médias internationaux qui dénoncent, à leur tour et avec force, cette situation qui porte un tort considérable à notre pays, à sa fréquentation touristique et à la vision de modernité dans laquelle il s’inscrit », estime le collectif.
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Il désavoue, « avec force, les dérives inadmissibles de mise à mort de ces animaux, soit en les tuant par empoisonnement ou tirs à balles réelles, soit en les laissant mourir de faim et/ou de soif soit en les capturant de manière effroyable… » et réclame par ailleurs « l’arrêt immédiat de l’abattage des animaux des rues, dans toutes les villes du royaume, l’application du programme TNVR suivant les recommandations d’institutions compétentes telles que l’OMSA, la FAO et l’OMS et l’intégration des associations de protection animale, officielles et historiques, dans tout le processus du programme TNVR, d’une manière transparente ». Le collectif appelle également « instamment » à « la dissolution immédiate de toutes entités privées ou associatives fictives, qui ne seraient pas de véritables associations de protection animale de terrain ».