Le Maroc veut mieux gérer les catastrophes naturelles
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Pour éviter les catastrophes naturelles, source de nombreux dégâts matériels et humains, le Maroc doit mettre en exécution le plan d’action national de gestion des risques des catastrophes naturelles présenté par le ministère de l’Intérieur en février. L’ONG internationale Greenpeace l’y exhorte vivement.
Mohammed Tazrouti, chargé de campagne à Greenpeace Moyen-Orient et Afrique du Nord a réagi aux événements climatiques extrêmes auxquels le Maroc et l’Algérie ont dû faire face ces derniers jours. Selon lui, ces catastrophes « révèlent l’absence du principe de justice climatique entre les pays du Nord et du Sud ». D’ailleurs, poursuit-il, la région MENA « est particulièrement touchée par le phénomène du changement climatique plus que d’autres, et par conséquent, elle paie le prix le plus élevé de ses effets ».
En ce qui concerne le Maroc, le changement climatique menace toutes les villes, et ses « conséquences peuvent être désastreuses à l’avenir, que ce soit au niveau de la vie, des infrastructures et de l’économie », a indiqué le responsable. Aussi, importe-t-il de mettre en œuvre les mesures nécessaires pour y faire face.
Dans ce sens, le plan d’action national de gestion des risques catastrophiques comporte 5 grands points divisés en 18 programmes et 56 projets abordant 4 types de catastrophes naturelles. Il s’agit des tsunamis, de l’érosion du sol, des séismes et des inondations. Ce plan contient également l’amélioration de la gestion des risques naturels, des connaissances et de l’évaluation et implique la participation de tous les acteurs, tant au niveau central que local, et surtout, la diversification du financement.
Au début du mois de janvier 2021, de fortes pluies ont entravé plusieurs axes routiers de Casablanca. Un mois plus tard, ce fut au tour de Tanger, d’être confrontée au débordement de l’infrastructure d’assainissement, causant la mort par noyade de 29 personnes dans une usine au sous-sol d’une villa. Il y a quelques jours, Tétouan et Martil, étaient sous l’eau, à cause des fortes précipitations qui n’ont guère épargné Fès.
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