Il ne devrait pas avoir des doutes concernant la nouvelle procédure de qualification des préposés religieux, a indiqué Toufiq, répondant à une question orale avancée par le groupe istiqlalien à la Chambre des conseillers sur le sujet. Car, c’est juste question de conformité avec la loi, a-t-il fait part, soulignant que c’est d’ailleurs le nom du certificat d’accréditation (Tazkiya) qui a été remplacé par « certificat de qualification ».
Désormais, avec la nouvelle procédure, l’étude des candidatures pour accomplir les tâches religieuses jusque-là confiée aux délégués des affaires islamiques, sera dirigée par les Conseils locaux des oulémas, conformément au Dahir chérifien portant réorganisation de ces Conseils. Avec cette méthode, le processus pour le choix des préposés religieux par les Conseils des Oulémas en ce qui concerne les postes libres sera validé, a ajouté le ministre, précisant que cette procédure favorisera le contrôle des affectations des imams, vu que depuis quelques années, la situation qui s’observe ne correspond pas au suivi indispensable pour l’encadrement des mosquées.
Ainsi, chaque année, plus de 10 000 affectations non programmées sont effectuées. Toutefois, l’encadrement juridique des tâches et missions octroyées aux proposés religieux ne doit pas être pris à la légère, a-t-il indiqué, abordant les informations passées sur les réseaux sociaux en ce qui concerne les imams.
Pour rappel, l’occasion a été donnée récemment aux imams ayant une licence, d’être élevés au grade d’administrateur de troisième grade, soit par l’attribution annuelle d’un nombre de postes budgétaires, soit par la participation au concours d’entrée à l’Institut Mohammed VI pour la formation des Imams, Morchidines et Morchidates, ayant profité à 124 imams titulaires d’une licence cette année .