Maroc : un commissaire de police sort son arme pour neutraliser un individu

14 mai 2020 - 18h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

Un commissaire de police exerçant au commissariat régional de Tiflet, s’est vu obligé de brandir son arme, sans en faire usage, pour interpeller un individu âgé de 25 ans. Il serait impliqué dans une affaire de violence sur ascendants et est accusé d’avoir exposé des éléments de police à une menace sérieuse à l’aide d’un objet contondant.

Les éléments du deuxième arrondissement de police de Tiflet étaient intervenus pour interpeller le suspect, âgé de 25 ans, sur la base d’une plainte pour violence sur ascendants, indique la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Le suspect a tenté de s’enfuir en empruntant le toit de son domicile sis au quartier Rachad, tout en menaçant les éléments de police à l’aide d’un bâton, précise la DGSN. Dans la foulée, le commissaire de police a été contraint de brandir son arme de service pour interpeller le prévenu, poursuit la même source.

Le fonctionnaire de police, blessé à la cheville lors de cette intervention, a été transféré à l’hôpital pour recevoir les soins nécessaires.

Pour l’heure, le mis en cause a été placé en garde à vue.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) - Tiflet - Violences et agressions - Garde à vue

Ces articles devraient vous intéresser :

Vague de promotion au sein de la police marocaine

La Direction Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) a dévoilé le nombre d’agents de police promus au titre de l’exercice 2024. Pas moins de 10 393 policiers, dont 466 femmes, ont ainsi gravi les échelons de la hiérarchie.

Maroc : indignation après l’assassinat d’une enseignante par un élève

Au Maroc, la Fédération nationale de l’enseignement (FNE, affiliée à l’Union marocaine du travail) appelle à une mobilisation forte et immédiate après l’agression violente d’une enseignante par un élève ayant entraîné la mort de celle-ci.

Un ancien joueur marocain condamné pour viol sur sa fille

L’ancien joueur néerlandais d’origine marocaine, Tarik Oulida, a été condamné par le tribunal de Marbella (Malaga) à deux ans et demi de prison pour abus sexuels sur sa fille.

Agression sauvage d’une femme voilée dans un magasin LiDL à Marignane

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) réagit à « l’agression raciste et antimusulmane dont a été victime une femme de 42 ans en situation de handicap, portant un voile et récemment affaiblie par un traitement de chimiothérapie. » L’organisation...

L’actrice marocaine Laila Rouass au coeur d’une polémique en Grande-Bretagne

Alors que le concours de danse télévisé « Strictly Come Dancing » de la BBC est touché ces derniers mois par des accusations de violences sur le tournage, une dispute historique entre le mannequin et actrice britannique d’origine marocaine Laila Rouass...

Maroc : cette violence qui interpelle

La parlementaire Nadia Bouzendoufa, du Parti de l’Authenticité et de la Modernité, interpelle Mohamed Saad Berrada, ministre de l’Éducation nationale sur sa stratégie visant à réviser la circulaire ministérielle n° 14/867 et à adopter des mesures...

Un enfant né d’un viol ouvre une brèche dans le droit marocain

Saisie par une jeune maman qui cherche à obtenir une indemnisation pour son fils issu d’un viol, la cour de cassation marocaine a rendu une décision qui va faire date.

Interpol : les 11 Marocains les plus recherchés de la planète

Onze Marocains sont actuellement recherchés par l’organisation de la police internationale : Interpol. Ces individus, sous le coup de mandats internationaux, sont accusés de crimes et délits graves.

Près de 20 000 hommes battus au Maroc

La députée Aziza Boujrida, membre du groupe Haraki, interpelle la ministre de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, Naïma Ben Yahya, sur la question de la violence à l’encontre des hommes marocains.

Le Maroc confronté à la réalité des violences sexuelles

Les femmes marocaines continuent de subir en silence des violences sexuelles. Le sujet est presque tabou au Maroc, mais la parole se libère de plus en plus.