En marge de la 15ᵉ édition du Salon international de l’agriculture au Maroc, un contrat-programme a été signé pour atteindre des objectifs ambitieux. D’une valeur de 7,5 milliards de dirhams, cet accord d’investissement vise à renforcer la filière phoénicicole en améliorant les circuits de distribution, la qualité, l’innovation, la recherche et développement, ainsi que la préservation des ressources naturelles de la palmeraie. Sa durée est de 10 ans. La plantation de 3 millions de plants de palmiers-dattiers pour réhabiliter la palmeraie traditionnelle, dont 2,6 millions de plants dans la région de Drâa-Tafilalet, 142 mille dans l’Oriental, 193 mille dans le Souss-Massa et 35 mille dans Guelmim-Oued Noun est prévue dans le cadre de cet accord-programme. De même, il est prévu une extension des plantations en dehors des zones traditionnelles. Deux millions de vitroplants seront mis en terre sur une superficie de 14 mille hectares dans les régions de Drâa-Tafilalet, de Souss-Massa, de l’Oriental et de Guelmim-Oued Noun, pour une superficie totale visée de 21 mille hectares.
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La finalité du projet, c’est de produire par an 300 mille tonnes d’ici 2030, ce qui permettra non seulement de réduire la dépendance des palmeraies traditionnelles, mais aussi de booster les exportations. Le Maroc travaillera à augmenter ses exportations à hauteur de 70 mille tonnes d’ici 2030 contre 3 600 tonnes en 2020. Autres objectifs à atteindre : promotion de la durabilité et de la préservation des ressources naturelles, utilisation de l’irrigation localisée goutte-à-goutte, adoption de pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et l’utilisation de l’énergie solaire pour l’irrigation et pour le fonctionnement des unités de valorisation, mise en place d’ici 2030 de 10 unités de valorisation des sous-produits.