Des MRE dénoncent le détournement de dotations en médicaments

30 août 2019 - 13h40 - Maroc - Ecrit par : K.B

Le détournement de la carte du Régime d’assistance médicale aux Economiquement démunis (RAMED) par des personnes en difficultés a créé une polémique au sein d’une association de bienfaiteurs à Benslimane. Elle a dénoncé l’utilisation abusive d’un service destiné, normalement, aux plus démunis.

Selon le quotidien Assabah, certains individus jouissant d’une situation matérielle aisée ont bénéficié de la carte de couverture médicale. Ils l’ont utilisée dans des séances de dialyse à l’hôpital provincial de la ville.

Le quotidien ajoute que les bénéficiaires ont réussi à se procurer la carte, à l’aide de documents falsifiés, et déplore que certaines personnes soient encore privées de soins, à cause du problème du Certificat d’Indigence.

Les membres de l’association, composée essentiellement de Marocains résidant à l’Etranger (MRE), déplorent l’utilisation frauduleuse des dotations en médicaments, au Centre d’Hémodialyse par des personnes non autorisées au détriment d’une population encore marginalisée.

Ils réclament l’ouverture d’une enquête pour identifier les personnes qui ont délivré ces cartes du RAMED à des propriétaires de biens immobiliers et de centaines d’hectares de terres agricoles, indique la même source et exigent également qu’elles soient radiées de la liste des bénéficiaires des séances de dialyse.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Benslimane - Fraude

Ces articles devraient vous intéresser :

Crédits immobiliers : un scandale secoue une grande banque à Casablanca

Les services de contrôle interne d’un grand groupe bancaire basé à Casablanca ont découvert des irrégularités dans l’octroi de crédits immobiliers à certains clients. Des directeurs d’agences commerciales, responsables de la clientèle et analystes de...

Les autorités marocaines traquent les influenceurs

Les autorités compétentes marocaines traquent les influenceurs qui transfèrent leurs revenus en cryptomonnaie, notamment des Bitcoins, pour échapper au fisc et à l’Office des changes.

La douane marocaine en alerte

Les services de contrôle central de l’administration générale des douanes et des impôts indirects en coordination avec les banques renforcent les opérations de surveillance aux points de passage frontaliers et des aéroports concernant les transactions...

Maroc : l’Etat traque les fraudeurs

Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a mis en garde les fraudeurs du Registre social unifié qui fournissent de fausses données aux services compétents afin de bénéficier de l’aide directe de 500 dirhams.

Fraude fiscale au Maroc : avocats et médecins traqués

Soupçonnant des cas de fraude, les contrôleurs fiscaux scrutent les déclarations fiscales de certaines personnes exerçant une profession libérale.

Maroc : les nouvelles mesures fiscales dévoilées

Le gouvernement d’Aziz Akhannouch a déposé au Parlement samedi le projet de loi de finances pour 2025. Les mesures fiscales proposées visent à simplifier les procédures douanières et à intensifier la lutte contre la fraude.

TVA : la fraude qui coûte très cher au Maroc

La fraude à la TVA coûte chaque année entre 1 et 1,2 milliard de dirhams à l’État, a révélé Younes Idrissi Kaitouni, le directeur général des Impôts (DGI), lors de la présentation de son plan stratégique pour la période 2024-2028.

Achat de véhicules de luxe : le fisc marocain traque les fraudeurs

La Direction générale des impôts (DGI) traque les fraudeurs opérant dans des garages spécialisés dans la vente de voitures de luxe dans les régions de Casablanca-Settat et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma.

Maroc : comment des consultants échappent à l’impôt

Au Maroc, des ingénieurs et autres consultants en informatique ont trouvé la formule pour échapper au fisc. Ils proposent de manière informelle leurs services aux grandes entreprises qui les paient via des intermédiaires.

Maroc : des entreprises dans le viseur du fisc

Dans le cadre de la lutte contre la fraude fiscale, les contrôleurs fiscaux se concentrent sur les petites et moyennes entreprises (PME) situées dans la région de Rabat-Casablanca, en situation de déficit depuis plusieurs années.