L’enquête diligentée par la Confédération générale des entreprises au Maroc (CGEM), dont l’objectif est de mesurer l’impact de la pandémie du coronavirus sur les entreprises marocaines, a relevé que le moyen de paiement supplémentaire, tous secteurs confondus, a augmenté de 52 jours. Cette hausse, selon le rapport publié par la CGEM, a impacté la liquidité et la solvabilité de nombreuses entreprises.
Après une première édition en avril 2020, qui a permis de sonder 1 876 entreprises, cette deuxième édition du Baromètre a connu la participation de 3 304 entreprises dont 88,7% de très petites et moyennes entreprises (TPME) et 28,3% opérant à l’export, employant 494 164 salariés. Ainsi selon le rapport de cette enquête, la dégradation des délais de paiement dépend des secteurs.
L’enseignement a atteint 72 jours, les industries culturelle et créative (66 jours), le bâtiment et travaux publics et l’immobilier (58), le commerce (58), le transport et entreposage (56), le tourisme et la restauration (54), l’artisanat (52), l’agriculture, sylviculture et pêche (50), les services (50), la santé (49) et les industries manufacturières et extractives (45), rapporte la MAP.
Il faut noter que l’enquête a également fait ressortir qu’en « l’absence de visibilité pour 2020, la majorité des entreprises exportatrices entrevoit une reprise en 2021. Pour ce qui est de la reprise du chiffre d’affaires des exportateurs, elle est similaire à la tendance globale », rapporte la même source.
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