L’une des principales suspectes a été interpellée aux abords d’un établissement, rapporte l’agence Map qui cite la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Elle était en train de lire les lignes des mains de certains élèves, précise la même source, ajoutant qu’elle était était à la recherche de signes distinctifs « des fameux enfants dits "zouhri", "dans le but de les détourner et les exploiter dans des rituels de recherche de trésors ».
Après enquête, la police a interpellé une femme, son mari, sa soeur et un quatrième complice. Ils étaient en possession « d’outils d’excavation, d’amulettes et de talismans utilisés dans des pratiques de sorcellerie. », fait savoir la DGSN.
Plusieurs affaires mêlant sorcellerie et satanisme ont défrayé la chronique ces dernières années au Maroc. Le corps d’un enfant avait été découvert dans un puits à Tanger en 2014 et la piste de la sorcellerie avait été évoquée par les enquêteurs, rappelle TelQuel, qui fait mention de la condamnation à mort d’un homme qui a violé avant de tuer une fillette de deux ans lors d’un rite de sorcellerie.