29 novembre 2020 - 20h00 - Société - Par: S.A
Un avocat a été interpellé puis placé en garde à vue à Tanger pour ivresse et violence à l’encontre d’un commissaire de police sans que le bâtonnier du barreau ne soit avisé. Un piétinement des lois qui agace les hommes en toge noire.
Les avocats de Tanger ont protesté, jeudi, contre cette interpellation irrégulière de l’un des leurs dans tous les tribunaux relevant de la cour d’appel de la ville, rapporte Assabah. Ils ont fustigé le piétinement des textes régissant la profession d’avocat. En principe, le bâtonnier du bureau devrait préalablement aviser.
Dans une déclaration au journal arabophone, le bâtonnier du barreau de Tanger, Brahim Semlali a indiqué que le bureau du barreau tiendrait une réunion pour examiner cette affaire et prendre les décisions qui s’imposent. Une plainte pourrait être déposée contre le commissaire puisque l’avocat interpellé aurait été victime de violence.
Tout est parti d’une dispute entre un avocat venu s’informer des suites d’une plainte déposée pour le vol de son téléphone portable et un commissaire de police. Celui-ci aurait signalé au parquet que l’avocat en état d’ivresse l’aurait violenté et insulté. L’homme en toge sera placé en garde à vue puis relâché deux heures plus tard. Il a rejeté en bloc l’accusation d’ivresse ou d’injures à l’encontre du commissaire. Il expliquera qu’il s’est agi d’une simple protestation pour le retard enregistré dans le traitement de son affaire.
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