Le Maroc veut développer ses relations avec la Commission américaine des affaires publiques d’Israël (AIPAC), le lobby israélien actif aux États-Unis où l’administration Biden n’a toujours pas décidé de la remise en cause ou non de la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara. Dans ce sens, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères participera à une conférence qu’organise la Commission américaine des affaires publiques d’Israël (AlPAC) le 6 mai.
Ce sera la première participation du Maroc aux activités du lobby israélien, l’AIPAC. Nasser Bourita sera l’invité principal de l’association dans le cadre du « Mid Atlantic Spring Program ». Le ministre des Affaires étrangères interviendra par visioconférence. Depuis l’avènement de l’administration Biden, le Maroc s’active pour le maintien du décret portant reconnaissance américaine de la souveraineté du royaume sur le Sahara. L’actuel président des États-Unis n’a pas, pour l’instant, clarifié sa position sur le sujet. Une attitude qui inquiète les autorités marocaines, ainsi que le lobby israélien.
Selon Jewish Insider, l’existence des relations diplomatiques complètes entre le Maroc et Israël dépend de la position de la Maison-Blanche sur la décision de Trump sur le Sahara. Au cas où Biden remettrait en cause cette décision, le royaume mettrait peut-être de nouveau fin à ses relations diplomatiques avec l’État hébreu ou s’abstiendrait de renforcer ces liens, analyse le journal américain, soulignant que la question continue de provoquer la division au Sénat américain.