Casablanca : la traque aux marchés non autorisés
Une vaste campagne de libération du domaine public a été lancée lundi dernier par les autorités locales de Casablanca.
Fortement accablés par la crise sanitaire due au coronavirus, les marchands ambulants peinent à retrouver leur équilibre depuis mars dernier. Plusieurs d’entre eux, dont Mohammed Grita, commerçant de fruits et légumes plaide pour un accompagnement du gouvernement pendant cette crise qui perdure.
À l’instar de ses pairs, les activités du commerçant de fruits et légumes, Mohammed Grita ou “Karéa”, jadis prospères ont été durement impactées par le Covid-19, rapporte la Map. En évoquant les périodes de vache grasse, ce jeune commerçant de 30 ans rappelle qu’il commençait ses activités chaque jour à 6h et rentrait autour de 22h. “Avant la pandémie, j’avais l’habitude de me réveiller à 04H00 du matin, je prenais un café à la maison puis je me dirigeais vers le marché du gros, où je m’approvisionnais en fruits et légumes que je transportais par une camionnette moyennant 50 DH”, indique-t-il.
Le commerçant a également fait savoir qu’il engrangeait des bénéfices entre 300 et 400 DH. Ils lui permettaient de subvenir aux besoins de sa famille et de régler ses dépenses mensuelles, dont le loyer. Depuis le début de la crise, les affaires ne marchent plus pour ce père de famille qui est obligé de fermer sa boutique à 15h, de peur d’être interpellé par la police pour non-respect des mesures sanitaires.
Cette crise a également entrainé la hausse du prix des légumes et fruits, donnant du fil à retordre à ces commerçants. Dos au mur, ils appellent au soutien du gouvernement. “L’État doit accompagner en ces temps de crise, cette catégorie de personnes qui sont contraintes de travailler pendant un temps très limité”. Il est inconcevable de travailler trois ou quatre heures par jour”, déplore-t-il.
Aller plus loin
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