Maroc : le torchon brûle entre les inspecteurs du travail et le ministre Mohamed Amekraz

14 novembre 2020 - 06h20 - Maroc - Ecrit par : S.A

Au Maroc, les inspecteurs du travail ont entamé une grève le 4 novembre qui va se poursuivre jusqu’au 20 novembre. Ils reprochent au ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz de «  tergiverser  » face à leur cahier revendicatif.

L’Association marocaine des inspecteurs du travail (AMIT), le syndicat national des inspecteurs et fonctionnaires du ministère de Travail affilié à l’Union marocaine du travail (UMT), l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM), la Confédération démocratique du travail (CDT) et la Fédération démocratique du travail (FDT) sont les initiateurs de cette grève. Ils se disent satisfaits de la grande mobilisation des inspecteurs de travail et de la réussite des premiers jours du débrayage. Selon eux, la grève a été suivie à 100% par la majorité des directions régionales et provinciales.

Le comité de coordination dénonce les agissements du directeur régional du travail et de l’insertion professionnelle à Casablanca contre le secrétaire général du Syndicat national des inspecteurs et fonctionnaires du ministère du Travail, membre de ce comité, rapporte Al Massae. Les inspecteurs du travail accusent M. Amekraz de «  tergiversations  » face à leur cahier revendicatif, mais aussi de gestion aléatoire du secteur. Se basant sur les prérogatives actées dans l’accord social signé le 25 avril 2019, ils appellent le chef du gouvernement, Saâdeddine El Otmani à intervenir.

Sujets associés : Grève - Union marocaine du travail - Fédération Démocratique du Travail - Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle - Mohamed Amekraz

Aller plus loin

Maroc : la réforme du code de travail divise patronat et syndicalistes

La réforme du Code du travail est sur la table des négociations entre le patronat et les syndicalistes au Maroc. La bataille s’annonce intense, puisque les syndicats appellent à...

Mésentente entre El Othmani et Ait Taleb

Le torchon brûle entre le chef du gouvernement marocain, Saâdeddine El Othmani et le ministre de la Santé, Khalid Aït Taleb. À l’origine de cette brouille, des nominations.

Benkirane s’était opposé à la nomination de Mohamed Amekraz

Abdelillah Benkirane, secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), affirme s’être opposé à la nomination de Mohamed Amekraz, un des membres de la direction de son...

Maroc : les syndicats enseignants en grève de 48h en décembre

Les syndicats les plus représentatifs du personnel de l’éducation ont décidé d’observer une grève de 48h les 11 et 12 décembre. En cause, la non-satisfaction de leurs...

Dossiers :

Grève

Mauritanie : nouvelle grève à Moov Mauritel, filiale de Maroc Télécom

Les employés de la société Moov Mauritel, filiale de Maroc Telecom, observent depuis mardi une nouvelle grève générale de 10 jours, pour exiger la satisfaction de leurs revendications.

Plusieurs vols risquent d’être annulés entre le Maroc et la France

La grève des contrôleurs aériens pourrait être à l’origine de l’annulation de plusieurs vols entre la France et le Maroc cette semaine. La compagnie aérienne nationale Royal Air Maroc (RAM) fera certainement une annonce en ce sens dans les prochaines...

Maroc : des centres de vaccination paralysés après une agression

Comme annoncé lors du sit-in organisé jeudi, la grève des infirmiers et techniciens de santé marocains a eu lieu vendredi 13 août dans plusieurs centres de santé.

Espagne : plainte contre Ryanair pour avoir fait appel à la main-d’œuvre marocaine

Les syndicats du personnel de Ryanair menacent d’aller en grève les 26 et 30 juin et les 1er et 2 juillet dans les dix bases de la compagnie aérienne en Espagne. Ils dénoncent le fait que la compagnie aérienne ait fait appel à la main-d’œuvre marocaine...

Ryanair annule des vols vers le Maroc ce week-end

Ce week-end, 152 vols (76 vols aller-retour), dont ceux desservant le Maroc, sont annulés à l’aéroport Charleroi-Bruxelles-Sud, base de Ryanair et deuxième aéroport de Belgique pour le trafic passagers. En cause, une grève du personnel navigant...

Union marocaine du travail

Maroc : la nouvelle taxe de solidarité dénoncée par les syndicats

L’Union marocaine du travail (UMT) a dénoncé la cotisation sociale de solidarité contenue dans le projet de Loi de finances 2021. Elle a notamment évoqué une injustice fiscale, basée sur un système de deux poids deux mesures.

Casablanca va-t-elle crouler sous les ordures ?

La grève enclenchée par les agents de propriété pourrait conduire à l’accumulation des ordures dans les rues de Casablanca. Ces agents demandent la satisfaction de leur cahier revendicatif.

Maroc : le torchon brûle entre les inspecteurs du travail et le ministre Mohamed Amekraz

Au Maroc, les inspecteurs du travail ont entamé une grève le 4 novembre qui va se poursuivre jusqu’au 20 novembre. Ils reprochent au ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz de «  tergiverser  » face à leur cahier revendicatif.

Fédération Démocratique du Travail

Maroc : le torchon brûle entre les inspecteurs du travail et le ministre Mohamed Amekraz

Au Maroc, les inspecteurs du travail ont entamé une grève le 4 novembre qui va se poursuivre jusqu’au 20 novembre. Ils reprochent au ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz de «  tergiverser  » face à leur cahier revendicatif.

Ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle

27 000 Marocains ont quitté le Maroc en 2022 pour travailler à l’étranger

Quelque 27 000 Marocains ont quitté le pays en 2022, selon le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Ce sont des départs réguliers via des canaux officiels.

Maroc : 2000 déclarations à la CNSS pour les travailleurs domestiques

Quelque 2228 déclarations et 2574 contrats de travail ont été enregistrées par la CNSS depuis le mois d’août dernier, date d’entrée effective de la loi sur les travailleurs domestiques.

Un ministre marocain mécontent de la normalisation avec Israël

Le rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël n’est pas du goût de Mohamed Amekraz, ministre de l’Emploi, membre du Parti de la justice et du développement (PJD).

Le gouvernement dégage sa responsabilité dans le drame de l’atelier de textile de Tanger

Interpellé par le Parlement sur une question relative aux accidents du travail, tel que celui survenu dans l’atelier de confection textile de Tanger, où 28 ouvriers ont perdu la vie, suite à une inondation suivie d’un court-circuit, le ministre de...

Maroc : les cafetiers et restaurateurs en colère

L’absence d’un dialogue entre Mohamed Amekraz, ministre de l’Emploi et l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants fâche les professionnels du secteur. Ils menacent d’organiser d’intenses mouvements de protestation.

Mohamed Amekraz

Drame de Tanger : une députée réclame la tête du ministre de l’Emploi

Une députée du Parti de l’Authenticité et de la Modernité a appelé à la démission du ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz, suite au drame survenu lundi dans un atelier clandestin à Tanger.

Colère des cafetiers marocains suite au prolongement de l’état d’urgence sanitaire

Le prolongement de l’état d’urgence sanitaire n’est pas du goût des propriétaires des cafés et restaurants, qui voient à travers cette mesure des faillites imminentes. Dans leur viseur, le ministre du Travail et de l’insertion professionnelle, Mohamed...

Maroc : les cafetiers et restaurateurs en colère

L’absence d’un dialogue entre Mohamed Amekraz, ministre de l’Emploi et l’Association nationale des propriétaires de cafés et restaurants fâche les professionnels du secteur. Ils menacent d’organiser d’intenses mouvements de protestation.

Maroc : le torchon brûle entre les inspecteurs du travail et le ministre Mohamed Amekraz

Au Maroc, les inspecteurs du travail ont entamé une grève le 4 novembre qui va se poursuivre jusqu’au 20 novembre. Ils reprochent au ministre de l’Emploi, Mohamed Amekraz de «  tergiverser  » face à leur cahier revendicatif.

Benkirane s’était opposé à la nomination de Mohamed Amekraz

Abdelillah Benkirane, secrétaire général du Parti justice et développement (PJD), affirme s’être opposé à la nomination de Mohamed Amekraz, un des membres de la direction de son parti, à un poste ministériel dans le gouvernement de Saâdeddine El Othmani.