Le foot féminin africain a affiché des progrès sur cette 12ᵉ édition de la CAN, qui s’est déroulée du 2 au 23 juillet au Maroc. Une première CAN à 12 équipes au lieu de 8. « Le fait qu’il ait fallu trois décennies pour que le tournoi passe de 8 à 12 met en évidence le manque d’investissement dans le football féminin parmi les 54 associations qui composent la Confédération africaine de football (CAF) qui organise la Coupe des nations », analyse RFI, soulignant que l’équivalent européen qui a commencé avec quatre équipes en 1984 est passé à huit équipes pour sa septième édition en 1997, 12 en 2009 et 16 en 2017.
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Un constat qui a d’ailleurs poussé les membres du Groupe d’Étude Technique de la FIFA (TSG) à appeler le patron de la CAF Patrice Motsepe à passer à 16 équipes d’ici quatre ans. « La Coupe des Nations est la grande chance. C’est le tournoi où les joueurs et les entraîneurs peuvent obtenir de nouvelles opportunités, a déclaré Jacqui Shipanga, qui entraîne l’équipe féminine de Namibie. Je ne dis pas 20 ou un tournoi à 24 équipes – restons-en à 16 et ce serait un grand héritage pour la direction actuelle de la CAF. »
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« Ce passage à un format plus grand sera organique », dira pour sa part Meskerem Goshime, l’un des cadres supérieurs de la CAF supervisant le développement du football féminin en Afrique. « Nous avons plus de 40 associations membres qui demandent à participer aux qualifications, si cela continue, nous passerons à 16 », a-t-elle ajouté.