Membre du comité de vaccination et directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzedine Ibrahimi s’est invité dans le débat sur la nécessité ou non d’administrer une troisième dose du vaccin anti-Covid-19. Selon lui, le Maroc devrait emprunter cette voie, afin de « renforcer l’immunité des personnes âgées et vulnérables, comme le font d’autres pays ».
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Il critique également les récentes mesures restrictives et soulève plusieurs incohérences. « En prenant des mesures strictes […] nous avons fait le nécessaire […] après ces mesures peuvent être suffisantes ou non ». Au vu du « non-respect » et des limites de ces mesures, le professeur estime que l’immunité collective est la solution. Nous devrions l’atteindre mi-septembre avec la vaccination complète de 50 % de la population, explique-t-il, en soulignant la nécessité pour le Maroc de penser à administrer la troisième dose du vaccin anti-Covid-19.