Selon le gouvernement, le principe de la "préférence nationale" dans les marchés publics est un pilier fondamental pour améliorer la compétitivité du produit national en vue de créer de nouveaux emplois.
La comparaison entre les offres des soumissionnaires aux marchés publics devra se baser sur la nationalité des opérateurs qui seront intéressés par l’offre, avec un double barème de comparaison qui a été établi pour les marchés d’une valeur qui ne dépasse pas les 100 millions de DH, ainsi que pour les marchés dont la valeur est supérieure à 100 millions de DH explique Les Inspirations Eco.
La principale nouveauté concerne les établissements publics, « appelés à accélérer la transposition des normes de la préférence nationale dans leurs systèmes de traitement des appels d’offres », fait savoir la même source.
En plus des TPE et des PME, le nouveau dispositif s’ouvre aux unions de coopératives et aux entrepreneurs individuels, ainsi qu’à des secteurs nouveaux comme les produits de l’artisanat.
Les produits importés ne seront acceptés que si le produit national ne répond pas aux exigences du Royaume, et cela, sur la base d’une liste restrictive et homologuée.
Un seuil de 100 millions de DH est fixé pour les contrats de fourniture. Ceux-ci devront recueillir l’accord préalable d’une commission spéciale, présidée par le ministre de l’Economie et des finances, en ce qui concerne les contrats conclus par les administrations et les établissements publics.