Selon l’Observatoire, ces commerces, qui ne possèdent pas les autorisations légales et ne respectent pas les normes d’hygiène, créent une concurrence déloyale envers les boulangeries et pâtisseries établies légalement. Ces dernières doivent supporter des charges financières importantes, telles que les impôts, les cotisations sociales et les redevances pour l’utilisation du domaine public, contrairement aux commerces informels.
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L’Observatoire indique également que ces « boulangeries ambulantes » représentent un risque pour la santé des consommateurs, car elles ne sont soumises à aucun contrôle sanitaire. Il appelle les autorités à intervenir rapidement pour fermer ces commerces et protéger les consommateurs ainsi que les professionnels du secteur.
Marrakech n’est pas la seule ville concernée par la multiplication de ce type de commerce illégal. De très nombreuses villes font également face au même phénomène.