La prostitution, en particulier virtuelle, n’est plus l’apanage des travailleuses du sexe. Alliant discrétion et facilité d’accès, le phénomène prend des proportions inquiétantes chez les jeunes femmes marocaines.
Les réseaux sociaux sont devenus l’Eldorado des amateurs de rencontres et de plaisirs charnels. Il suffit de passer quelques heures sur la toile pour se rendre compte de l’ampleur du fléau.
Ce sont souvent des jeunes femmes, désireuses de garnir leur garde-robe ou de plonger dans une vie supposée luxueuse qui exposent leurs atouts physiques sur Facebook, Instagram ou autre application, pour attirer le maximum de clients.
Certaines entendent bien assumer une double casquette. Le soir, elles gèrent leurs réseaux telles des Community managers, tout en maintenant leur maigre gagne-pain pendant la journée. D’autres, par contre, n’hésitent pas à s’initier au métier sous de faux profils.
Pour le site Akhbarona, ce phénomène, signe de dépravation des mœurs, devrait interpeller au plus haut point les autorités. À défaut de mesures dissuasives, le fléau risque de prendre des proportions inquiétantes et devenir une réelle menace pour les enfants.