Le Maroc ne veut pas vivre l’explosion de Beyrouth

6 décembre 2020 - 13h30 - Economie - Ecrit par : I.L

Le Maroc ne veut pas prendre de grands risques. À ce titre les parlementaires ont présenté un amendement pour réduire les délais d’enlèvement de marchandises sous douane, notamment celles pouvant représenter un danger pour les citoyens.

Les parlementaires marocains veulent éviter le drame de Beyrouth, rapporte Akhbar Al Yaoum. Le nouvel amendement au Projet de loi des finances 2021 porte sur l’article 106 du code des douanes et des impôts indirects relatifs aux marchandises abandonnées. Il stipule que les marchandises jugées dangereuses doivent être enlevées dans un délai maximum d’une semaine, renouvelable une seule fois. Selon l’amendement, ce renouvellement ne peut être concédé que sous des conditions très précises.

Pour les auteurs de cet amendement, l’objectif est de mettre en place un cadre juridique pour soutenir les mesures de prévention et de sécurité dans les ports du royaume. Quant aux produits jugés dangereux, il revient au gouvernement de les lister suivant des critères bien définis, précise-t-on.

Selon les parlementaires, les marchandises abandonnées sont celles qui n’ont pas été déclarées dans le délai imparti. Il s’agit également des marchandises qui n’ont pas été enlevées dans un délai d’un mois à compter de la date d’enregistrement de ladite déclaration et pour lesquelles les droits et taxes n’ont pas été payés ou garantis dans les conditions fixées par le code des douanes.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Beyrouth - Portuaire - Parlement marocain

Aller plus loin

Hôpital militaire marocain à Beyrouth : plus de 50 000 prestations médicales prodiguées

Au lendemain de l’explosion qui a coûté la vie à plus de 200 personnes à Beyrouth, le Maroc a procédé à l’installation d’un hôpital militaire de campagne. Au total 51 223...

Le Maroc s’inquiète pour ses ressortissants au Liban

Cinquième journée de manifestations au Liban. Le mouvement de contestation inédit des Libanais contre la classe politique prend des proportions inquiétantes. L’Ambassade du...

Beyrouth : l’hôpital de campagne du Maroc ne désemplit pas

Le Maroc a déployé à Beyrouth un hôpital militaire de campagne afin d’administrer des soins aux blessés de l’explosion qui a secoué le Liban, il y a quelques jours. Au total, 1...

Manifestations au Liban : le Maroc ferme son ambassade à Beyrouth

Les nombreuses manifestations annoncées pour le début de cette semaine au Liban ont conduit à la fermeture de l’ambassade du Maroc à Beyrouth. Alors que les populations exigent...

Ces articles devraient vous intéresser :

Lenteur d’Internet au Maroc : les critiques d’un député

Le député Ahmed Abbadi du groupe parlementaire du Parti du progrès et du socialisme (PPS) à la Chambre des représentants a dénoncé le faible débit de la connexion Internet dans plusieurs villes et régions du Maroc, imputant la responsabilité de cette...

Maroc : la retraite à 65 ans ?

Alors que les députés de l’opposition rejettent le projet du gouvernement d’Aziz Akhannouch de porter l’âge de la retraite à 65 ans, Younes Sekkouri, le ministre de l’Intégration économique, de la Microentreprise, de l’Emploi et des Compétences, dément...

Le Maroc vend ses navires aux enchères

Quelque 18 bateaux appartenant à la société de dragage Drapor qui s’est retrouvée en situation de liquidation judiciaire, sont actuellement mis en vente aux enchères dans les ports marocains, a annoncé Nizar Baraka, le ministre de l’Équipement et de...

Tanger Med : les exportateurs marocains en colère

Des exportateurs marocains de fruits et légumes se plaignent de l’engorgement du port de Tanger Med, notant que cette situation affecte la qualité de leurs produits destinés aux pays européens.

Au Maroc, les agences de voyage en péril ?

Au Maroc, les inquiétudes sont de mise au sein des agences de voyage. En cause, la récente mise en conformité à la loi 11-16, encadrant l’exercice de cette activité.

Vers une meilleure protection des biens immobiliers des MRE au Maroc ?

Le groupe haraki à la Chambre des représentants œuvre pour le renforcement de la protection des biens des Marocains résidant à l’étranger (MRE).

Maroc : les hammams traditionnels en péril

La députée Loubna Sghiri, membre du groupe du Progrès et du Socialisme à la Chambre des représentants, alerte sur la précarité au travail qui touche les travailleuses et travailleurs des hammams traditionnels dont le nombre de jours de travail a été...

Des députés marocains veulent les ... déchets européens

Des députés ont souhaité la poursuite de l’importation au Maroc de déchets depuis l’Europe. C’était jeudi, lors de la séance plénière consacrée au vote du projet de loi de finances 2025.

L’état alarmant des autoroutes marocaines inquiète

Le réseau autoroutier du Maroc est mal entretenu et n’offre pas des garanties de sécurité aux usagers de la route. C’est ce que révèle entre autres un récent rapport sur la gestion de la Société nationale des autoroutes du Maroc (ADM).

Un projet du roi Mohammed VI concernant les MRE en souffrance

Annoncée en novembre 2024 par le roi Mohammed VI lors de la commémoration de la 49e Marche verte, la création de la Fondation Mohammedia pour les Marocains résidant à l’étranger peine à devenir réalité alors que les problèmes administratifs auxquels...