Maroc : les chiffres inquiétants du stress au travail

12 novembre 2019 - 16h10 - Maroc - Ecrit par : S.A

Le stress au travail touche 94% des salariés marocains. En cause, l’absence de sécurité sociale et de sécurité financière …

96% des employés marocains souffrent du stress au travail, révèle une étude du cabinet Mercer sur la perception du travail au Maroc.

La principale cause de stress est liée à l’absence de sécurité sociale, indique le rapport de l’étude. Environ 82% des employés interrogés affirment qu’il est impérieux pour eux d’avoir accès à de bons programmes d’assurance maladie. En effet, 45% des employés se font soigner dans les centres de santé publique.

L’autre cause qui justifie le stress des employés marocains, c’est la sécurité financière. Pour 84% des employés, il est d’une grande nécessité d’avoir un plan de retraite. 66% d’entre eux voudraient passer à un autre emploi afin de gagner un meilleur salaire.

L’étude de Mercer a en outre révélé que 28% des employés marocains ont peur de l’Intelligence artificielle (IA) parce qu’ils estiment que cela pourrait faire la moitié de leurs tâches en cinq ans.

Pire, 39% des employés nourrissent des craintes quant à la perte de leur emploi dans les cinq prochaines années.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Santé - Emploi - Etude - Sécurité sociale

Ces articles devraient vous intéresser :

Covid-19 : les Marocains désertent les centres de vaccination

Au Maroc, ce n’est plus la grande affluence dans les centres de vaccination. La stabilité de la situation épidémiologique semble expliquer ce désintérêt des Marocains pour la vaccination contre le Covid-19.

Malade, Aïcha Mahmah expulsée par une clinique

Grâce à l’intervention du ministère de la Culture, de la Jeunesse et de la Communication, l’actrice marocaine Aïcha Mahmah a été admise à l’hôpital mardi pour recevoir un traitement et subir une opération.

Ramadan : conseils pour un jeûne en période de chaleur

Le jeûne du ramadan est encore dur cette année, surtout dans certaines régions où les températures dépassent parfois les 40 degrés. Pour que la journée se passe au mieux, il est essentiel de bien s’hydrater et de manger équilibré le soir. Pour rompre...

Maroc : bonne nouvelle pour le personnel de la santé militaire

Au Maroc, le gouvernement a décidé de revaloriser les primes de risque attribuées au personnel de la santé militaire bénéficiant du statut de salariés des Forces armées royales (FAR).

Près d’un tiers des Marocains ont connu une dépression

Le ministère de la Santé initie un projet dont la mise en œuvre permettra de répondre aux besoins des 48,9 % des Marocains âgés de plus de 15 ans qui connaissent, ou ont déjà connu, des signes de troubles mentaux et psychiques.

Maria, la sage-femme miraculée qui a aidé à accoucher pendant le séisme

Une sage-femme a aidé des femmes à accoucher au milieu du puissant et dévastateur séisme survenu le 8 septembre au Maroc qui a fait près de 3000 morts, plus de 5000 blessés et détruit des milliers de maisons.

L’acteur marocain Mustapha Zaari en mauvaise passe

L’acteur marocain Mustapha Zaari traverse une passe difficile en ce moment. Diagnostiqué d’un cancer de la prostate, il a été hospitalisé récemment à l’hôpital militaire de Rabat pour recevoir un traitement adéquat.

Ces plantes qui empoisonnent les Marocains

L’intoxication par les plantes et les produits de pharmacopée traditionnelle prend des proportions alarmantes au Maroc. Le Centre antipoison du Maroc (CAPM) alerte sur ce problème de santé publique méconnu du grand public.

Une lettre particulière d’Amine et de Yasmine à Emmanuel Macron

Dans une correspondance, Amine et Yasmine, deux enfants de huit ans expriment des inquiétudes quant à l’avenir de Casino Saint-Étienne où travaillent leurs parents et demandent au président de la République française Emmanuel Macron de sauver le groupe.

"L’boufa", la nouvelle menace pour la société marocaine

Le Maroc pourrait faire face à une grave crise sanitaire et à une augmentation des incidents de violence et de criminalité, en raison de la propagation rapide de la drogue «  l’boufa  » qui détruit les jeunes marocains en silence.