Maroc : vers des tests de paternité pour les enfants abandonnés ?

20 décembre 2017 - 16h40 - Maroc - Ecrit par : Bladi.net

Des tests ADN pourront être utilisés pour connaître l’identité du père d’un enfant abandonné, vient de déclarer la ministre de la Famille, de la Solidarité, de l’Égalité et du Développement social, Bassima Hakkaoui.

Lors de la séance hebdomadaire des questions orales au gouvernement, Bassima Hakkaoui, a fait part de son souhait d’avoir recours à ces tests pour « connaître l’identité des pères inconnus ».

« Le gouvernement devrait assurer aux enfants abandonnés tous les services qui leur permettront d’être sur le même pied d’égalité que les autres enfants, en commençant par l’inscription au registre de l’état civil et allant jusqu’à l’affiliation à des pères grâce à des tests ADN », a-t-elle soutenu, tout en insistant sur le fait que ce n’est pas à elle de « dire si les savants religieux seront favorables ou non à cette décision », mais elle y est favorable à titre personnel.

Bladi.net Google News Suivez bladi.net sur Google News

Bladi.net sur WhatsApp Suivez bladi.net sur WhatsApp

Sujets associés : Famille - Enfant - Vidéos - Bassima Hakkaoui

Aller plus loin

Maroc : la réforme du congé de paternité pourrait s’élargir au secteur privé

Le congé de paternité de 15 jours accordés aux fonctionnaires du public pourrait être élargi au secteur privé. Le gouvernement va soumettre cette proposition lors des prochaines...

Affaire Omar Raddad : l’ADN du coupable a-t-il été retrouvé ?

L’affaire Omar Raddad est sans doute en train de connaître un rebondissement. On apprend de source judiciaire que l’empreinte génétique retrouvée il y a une dizaine de jours est...

Pas de trace d’ADN de Salah Abdeslam sur la ceinture d’explosifs retrouvée à Paris

Aucune trace ADN appartenant à Salah Abdeslam n’a été retrouvée sur une ceinture d’explosifs découverte une dizaine de jours après les attentats de Paris.

Les analyses ADN confirment l’innocence d’Omar Raddad

Comme il le clame haut et fort depuis plus d’une vingtaine d’années, Omar Raddad vient d’être innocenté par des tests ADN effectués sur es traces de sang.

Ces articles devraient vous intéresser :

Il veut divorcer, une Marocaine offre une grosse somme pour le retenir

Après 18 ans de vie commune, elle ne peut se résoudre à la séparation. Pour tenter de sauver son mariage, une Marocaine a eu une idée aussi originale que désespérée : offrir de l’argent à la personne qui réussira à convaincre son époux de renoncer au...

Booder se confie sur ses problèmes de santé

Invité sur l’émission Une heure avec… diffusée sur RFM, l’humoriste franco-marocain Booder a fait d’étonnantes révélations sur son enfance. Il a été très malade lorsqu’il était jeune.

Samira Saïd : la retraite ?

La chanteuse marocaine Samira Saïd, dans une récente déclaration, a fait des confidences sur sa vie privée et professionnelle, révélant ne pas avoir peur de vieillir et avoir pensé à prendre sa retraite.

Maroc : du nouveau pour la kafala (adoption)

Présenté par le Groupe socialiste-opposition Ittihadie, le projet de loi N°5.171.22 modifiant l’article 19 de la loi N°15.01 relative à la kafala (adoption) des enfants abandonnés a été adopté à l’unanimité lundi par la Chambre des représentants.

Tourisme au Maroc : une saison estivale en demi-teinte

À l’heure où les Marocains résidant à l’étranger (MRE) retournent dans leurs pays d’accueil, les familles marocaines rejoignent leurs villes de résidence, pour préparer la rentrée scolaire de leurs enfants, les professionnels du tourisme font le bilan...

Achraf Hakimi : « Tout le monde s’est sacrifié pour moi »

Dans une interview, le latéral droit marocain du PSG Achraf Hakimi a témoigné de son amour et de sa reconnaissance à tous ceux qui se sont sacrifiés pour lui, sans manquer d’évoquer son enfance, son attachement à la famille et sa passion pour la mode.

Une jeune Marocaine "lynchée" après avoir épousé un homme du Golfe

Le mariage d’une jeune femme marocaine avec un homme originaire du Golfe déclenche de vives critiques sur les réseaux sociaux. Des experts dénoncent une société encore profondément intolérante face aux unions mixtes.

Une Marocaine "perd" son nom en Belgique

Depuis 2019, une Belgo-Marocaine de 73 ans mène des démarches administratives infernales afin de faire rectifier son nom de famille.