La fameuse phrase « Omar m’a tuer » a finalement disculpé le jardinier marocain. Les empreintes génétiques retrouvées sur les scellés de cette affaire ne correspondent pas au jardinier marocain ni à aucun autre des suspects désignés par son avocate, fait savoir le parquet de Nice.
L’enquête n’est pas finie pour autant puisque de nouvelles empreintes ont été retrouvées. Elles concernent des traces sur deux portes et un chevron qui vont être analysées puis comparées avec le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) afin de voir s’il y a une correspondance avec une personne déjà répertoriée.
En 2002 déjà, des traces ADN qui ne correspondent pas du tout à Omar Raddad avaient été retrouvées mais la justice les avaient à l’époque refusées.
Le jardinier marocain avait été condamné à 18 ans de prison en 1994 pour le meurtre de sa patronne Ghislaine Marchal découverte morte trois ans plus tôt dans sa propriété. Quatre ans plus tard, il bénéficie d’une grâce présidentielle de la part de Jacques Chirac après l’intervention du roi Hassan II.